Maurice Denis vient pour la première fois en Bretagne en 1883 mais c’est la découverte en 1888 de la peinture de Paul Sérusier qui l’engage dans la voie des Nabis dont il devient le chantre.
🚛 A défaut d'être ouvert, le musée prête ses oeuvres.
⛵️Ici, "Régates à Perros-Guirec" de Maurice Denis, dépôt du Musée d'Orsay est parti à Lausanne au Musée cantonal des Beaux-Arts/Lausanne pour "Maurice Denis amour" du 12 février au 16 mai : bit.ly/3qqPlzb
Peut-être ne verrez-vous pas l'exposition "L'Amour fou ?". Christine Le Née dessine son point de vue sur les couples d'artistes mis en exergue par l'exposition. Ici Jean Cocteau et Jean Marais
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Au XVIIIe siècle, Madame Leprince de Beaumont s’inspire du mythe de Psyché et Cupidon pour rédiger son conte : La Belle et la Bête (1757). Deux siècles plus tard, Jean Cocteau transpose l’histoire au cinéma. « J’étais fasciné par La Belle et la Bête. J’y trouvais naturel ce qu’il y avait de surnaturel. » En 1945, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, il souhaite offrir aux spectateurs un film luxueux. Une jeune fille, Belle, se sacrifie pour sauver son père condamné à périr par un animal qui vit comme un prince dans un château fastueux et isolé. Tout d’abord effrayée par son hôte, elle se laisse apprivoiser par sa profondeur d’âme. Reste à trouver les acteurs qui donneront la réplique à Jean Marais auquel il veut confier trois rôles : celui de la Bête afin de bousculer l’image de jeune premier qui lui colle trop à la peau, celui d’Avenant (le soupirant éconduit de Belle) et celui du Prince charmant. Pour le rôle de Belle, il engage Josette Day. Mila Parely et Nane Germont incarneront les sœurs. Une fois le contrat signé avec le producteur André Paulvé, Cocteau fait appel à des collaborateurs nouveaux ou habituels : René Clément pour l’épauler derrière la caméra, Henri Alekan pour les lumières, Christian Bérard pour la direction artistique (décors et costumes), Georges Auric pour la musique. Et plus tard... Jean-Denis Malclès pour l’affiche. Boudé par la critique au Festival de Cannes, le film remporte un triomphe auprès du public et reçoit le prix Louis Delluc (1946).
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