Pour réaliser cette gravure de belle dimension, Henri Rivière a dû sculpter trente bois qui, pour la plupart d’entre eux, ont été détruits après usage. Cette matrice apparaît donc comme un témoignage assez unique et extrêmement précieux de l’influence du Japon dans le domaine...
Où positionnera-t-on "Les Ombres" de #Rodin dans la future salle 20e ? C'est ce que vous saurez dans le prochain épisode car ce fantôme permet d'y réfléchir !
Dès 1851, Jean-Marie de Silguy éprouve l’envie de faire don de ses collections à la ville de Quimper à la condition que celle-ci construise un bâtiment pour abriter ses œuvres d’art collectées dans les salles des ventes parisiennes. Un premier plan, signé par l’architecte de la Ville A. Duchâteau, atteste de ce projet qui retient la construction d’un musée attenant à l’hôtel de ville.
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Jean-Marie de Silguy meurt le 10 novembre 1864 sans héritiers directs. La Ville décide alors la construction d’un musée et pour mener à bien cet ambitieux projet, elle nomme une commission spéciale composée de dix membres dont la moitié choisie parmi le conseil municipal. A partir de 1866, la municipalité cherche à acquérir plusieurs maisons situées sur la place Saint-Corentin. La construction du musée s’accompagne aussi d’un projet d’agrandissement de l’hôtel de ville.
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Le 27 juin 1867, le conseil municipal choisit le projet architectural de Joseph Bigot, architecte départemental. Celui-ci s’inspire du thème néoclassique imposé par le style architectural de l’hôtel de ville afin que les deux bâtiments offrent un ensemble cohérent sur la place Saint-Corentin. Le musée est ouvert au public le 15 août 1872, le jour de la fête du Saint Patron de Quimper.
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