Solitaire, mais non isolé dans une génération qui, dans les années d’après-guerre, revendique le geste et le signe aux côtés de Georges Mathieu, Pierre Soulages, Hans Hartung, Olivier Debré, Gérard Schneider, ou encore Franz Kline, il revendique une abstraction permettant un « face-à-face resserré, à la fois méditatif et secret, qui prolonge cette suspension du temps et dévoile la permanence d’un art épargné par les tentations de l’anecdote. »
La toile donnée par les enfants d’André Marfaing, Didier et Marie, complexe, raffinée, pleine d’élan et de retenue, est une œuvre importante, représentative des années 1960 où l’artiste est lié par un contrat d’exclusivité avec Jean Pollak, de la galerie Ariel. En 1971, il adopte l’acrylique et dans les années 1980, « l’envahissement » du blanc dans la toile consacre ses dernières recherches et l’ultime évolution de son art.
Oeuvre présentée au 1er étage, salle contemporaine