Les carnets datent du début des années 20 à la fin des années 30 et comptent en moyenne une vingtaine de croquis.
Pierre de Belay recherchait l’instantanéité des scènes. Avec quelques traits de fusain, l’artiste suggère le nu féminin. Parfois, les techniques ont été combinées. Des croquis mélangent graphite, encre de Chine et fusain, mais rares sont ceux en couleur. Par ailleurs, des annotations indiquant les couleurs, le lieu et les personnes ont pu être ajoutées.
Les sujets de ces croquis sont variés avec des scènes de café et d’autres de spectacle (danse et cirque). De Belay a également fait un travail de documentation de procès en croquant des plaidoiries bruxelloises et parisiennes notamment celles de l’affaire Stavisky. Pour celles-ci, il a représenté les mimiques des avocats et des accusés avec des traits qui tirent parfois vers la caricature. Il a aussi traité de thèmes bretons. L’artiste, bien qu’installé à Paris, n’a jamais oublié sa région natale. Lors de ses nombreux séjours en Bretagne, il a représenté des scènes du quotidien entre travail et cérémonies.

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Le travail de Pierre de Belay sera exposé à l'été 2024 au musée des beaux-arts de Quimper.