Arts graphiques

PORTRAIT DE MADAME RÉCAMIER

François Gérard (1770-1837)

Vers 1804-1805

Agrandir l'image jpg 59Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
François Gérard "Portrait de Madame Récamier", vers 1804*1805, plume et encre brune sur papier

Plume et encre brune sur papier

873-2-60.1

Legs de Silguy, 1864

H. 12,3 cm - L. 10,4 cm

Après une enfance passée en Italie, Gérard arrive à Paris en 1782 où il exerce ses dons de dessinateur auprès du sculpteur Pajou et du peintre Brenet. Gagné par l'enthousiasme que suscite au Salon de 1785 le Serment des Horaces, il entre l'année suivante dans l'atelier de David. A la fin des années 1790, il s'impose comme un portraitiste de talent. Devenu portraitiste officiel de l'Empire, il peint les effigies des membres de la famille impériale et des principaux dignitaires du temps. Passé au service de la Restauration, il est nommé en 1817 premier peintre du roi avant de recevoir le titre de baron en 1819. Portraits officiels, sujets historiques célébrant le retour des Bourbons et tableaux religieux caractérisent cette période royaliste.

Gérard encouragea les débuts de nombreux peintres comme Ingres. L'influence de David, sensible dans les études pour les illustrations et les sujets historiques, est souvent tempérée, dans les portraits, par une certaine langueur sensuelle.

C'est Roseline Bacou qui a reconnu dans ce dessin une première pensée pour le Portrait de Madame Récamier (1805, musée Carnavalet). Ce portrait était destiné à remplacer celui laissé inachevé par David en 1800 (Louvre). Quinze ans plus tard, Gérard rendit à nouveau hommage à la célèbre amie de Chateaubriand dans un autre tableau, Corinne au Cap Misène (Salon de 1822), exécuté pour le prince auguste de Prusse. Cette étude est à rapprocher par son style vif et nerveux des premières pensées réalisées quelques années plus tôt pour le Psyché et l'Amour.

Sophie Barthélémy, Dessins français  XVIIe - XIXe siècles, florilège de la collection du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1999.

Arts graphiques

PORTRAIT DE MADAME RÉCAMIER

François Gérard (1770-1837)

Vers 1804-1805

Agrandir l'image jpg 59Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
François Gérard "Portrait de Madame Récamier", vers 1804*1805, plume et encre brune sur papier

Plume et encre brune sur papier

873-2-60.1

Legs de Silguy, 1864

H. 12,3 cm - L. 10,4 cm

Après une enfance passée en Italie, Gérard arrive à Paris en 1782 où il exerce ses dons de dessinateur auprès du sculpteur Pajou et du peintre Brenet. Gagné par l'enthousiasme que suscite au Salon de 1785 le Serment des Horaces, il entre l'année suivante dans l'atelier de David. A la fin des années 1790, il s'impose comme un portraitiste de talent. Devenu portraitiste officiel de l'Empire, il peint les effigies des membres de la famille impériale et des principaux dignitaires du temps. Passé au service de la Restauration, il est nommé en 1817 premier peintre du roi avant de recevoir le titre de baron en 1819. Portraits officiels, sujets historiques célébrant le retour des Bourbons et tableaux religieux caractérisent cette période royaliste.

Gérard encouragea les débuts de nombreux peintres comme Ingres. L'influence de David, sensible dans les études pour les illustrations et les sujets historiques, est souvent tempérée, dans les portraits, par une certaine langueur sensuelle.

C'est Roseline Bacou qui a reconnu dans ce dessin une première pensée pour le Portrait de Madame Récamier (1805, musée Carnavalet). Ce portrait était destiné à remplacer celui laissé inachevé par David en 1800 (Louvre). Quinze ans plus tard, Gérard rendit à nouveau hommage à la célèbre amie de Chateaubriand dans un autre tableau, Corinne au Cap Misène (Salon de 1822), exécuté pour le prince auguste de Prusse. Cette étude est à rapprocher par son style vif et nerveux des premières pensées réalisées quelques années plus tôt pour le Psyché et l'Amour.

Sophie Barthélémy, Dessins français  XVIIe - XIXe siècles, florilège de la collection du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1999.

Informations annexes au site