Arts graphiques

COMBAT D'UN FAUNE ET D'UN JEUNE HOMME AUPRÈS D'UN AUTEL

François-André Vincent (1746-1816)

1775

Agrandir l'image jpg 174Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
François-André Vincent "Combat d'un faune et d'un jeune homme auprès d'un autel", 1775, dessin à la pierre noire sur papier

Dessin à la pierre noire sur papier

873-2-47

Legs de Silguy, 1864

H. 41 cm - L. 53 cm

Elève de Vien, François-André Vincent remporte en 1768 le Grand Prix de Rome. De 1771 à 1775, il séjourne en Italie où il dessine beaucoup et exécute de spirituelles caricatures de ses amis pensionnaires de l'Académie. A son retour à Paris, il est agréé à l'Académie en 1777 et débute la même année au Salon.

Reçu académicien en 1783, la même année que David, avec l'Enlèvement d'Orythie (Préfecture de Chambéry), il s'impose rapidement comme peintre d'histoire traitant de vastes sujets tirés de l'Antiquité mythologique et historique. Initiateur du néo-classicisme avant même David et précurseur de la peinture historique, il évolua d'un style généreux et fougueux encore hérité du XVIIIe siècle à un art plus mesuré et plus froid.

Cette importante étude à la pierre noire où l'inspiration antique s'allie à une verve encore très baroque est révélatrice des recherches de Vincent à son retour d'Italie en 1775. Jean-Pierre Cuzin la mit en relation en 1971 avec un groupe de dessins signés et datés de 1778, présentant de grandes similitudes dans le type des personnages et l'évocation très libre du paysage, et plus particulièrement avec une Bacchanale à la pierre noire et au lavis, de dimensions comparables, conservée aujourd'hui dans une collection privée parisienne.

Bernard Vermet proposa de la rapprocher d'une autre étude préparatoire de même sujet conservée au musée Fabre de Montpellier ainsi que d'un dessin représentant une Famille de faunes devant une grotte (Musée des Arts décoratifs de Lyon) qui témoigne du même style tourmenté.

Sophie Barthélémy, Dessins français  XVIIe - XIXe siècles, florilège de la collection du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1999.

Arts graphiques

COMBAT D'UN FAUNE ET D'UN JEUNE HOMME AUPRÈS D'UN AUTEL

François-André Vincent (1746-1816)

1775

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François-André Vincent "Combat d'un faune et d'un jeune homme auprès d'un autel", 1775, dessin à la pierre noire sur papier

Dessin à la pierre noire sur papier

873-2-47

Legs de Silguy, 1864

H. 41 cm - L. 53 cm

Elève de Vien, François-André Vincent remporte en 1768 le Grand Prix de Rome. De 1771 à 1775, il séjourne en Italie où il dessine beaucoup et exécute de spirituelles caricatures de ses amis pensionnaires de l'Académie. A son retour à Paris, il est agréé à l'Académie en 1777 et débute la même année au Salon.

Reçu académicien en 1783, la même année que David, avec l'Enlèvement d'Orythie (Préfecture de Chambéry), il s'impose rapidement comme peintre d'histoire traitant de vastes sujets tirés de l'Antiquité mythologique et historique. Initiateur du néo-classicisme avant même David et précurseur de la peinture historique, il évolua d'un style généreux et fougueux encore hérité du XVIIIe siècle à un art plus mesuré et plus froid.

Cette importante étude à la pierre noire où l'inspiration antique s'allie à une verve encore très baroque est révélatrice des recherches de Vincent à son retour d'Italie en 1775. Jean-Pierre Cuzin la mit en relation en 1971 avec un groupe de dessins signés et datés de 1778, présentant de grandes similitudes dans le type des personnages et l'évocation très libre du paysage, et plus particulièrement avec une Bacchanale à la pierre noire et au lavis, de dimensions comparables, conservée aujourd'hui dans une collection privée parisienne.

Bernard Vermet proposa de la rapprocher d'une autre étude préparatoire de même sujet conservée au musée Fabre de Montpellier ainsi que d'un dessin représentant une Famille de faunes devant une grotte (Musée des Arts décoratifs de Lyon) qui témoigne du même style tourmenté.

Sophie Barthélémy, Dessins français  XVIIe - XIXe siècles, florilège de la collection du musée des Beaux-Arts de Quimper, 1999.

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