Arts graphiques

L'Empereur Maurice, détrôné par l'usurpateur Phocas, est mis à mort par les licteurs après avoir été témoin du meurtre de ses cinq fils

Étienne-Barthélemy GARNIER (1759-1849)

Vers1790

Agrandir l'image jpg 271Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Étienne-Barthélemy Garnier,L’Empereur Maurice détrôné par l’usurpateur Phocas est mis à mort par les licteurs après avoir été témoin du meurtre de ses cinq fils, dessin à la plume et encre brune, lavis brun et rehauts de gouache blanche sur trait de crayon, papier bleu , 50.3 x L. 64.5 cm

Dessin à la plume et encre brune, lavis brun et rehauts de gouache blanche sur trait de crayon, papier bleu

87-3-2-94

Legs de Silguy, 1864

H. 50.3 – L. 64.5 cm

L'Empereur Maurice, détrôné par l'usurpateur Phocas, est mis à mort par les licteurs après avoir été témoin du meurtre de ses cinq fils. Considéré comme anonyme jusqu'en 1974, ce dessin a été attribué à Garnier par Jean Lacambre grâce à une inscription mentionnant au verso du montage le nom de l'artiste et par analogie avec "La Consternation de la famille de Priam". Cette attribution s'est d'ailleurs trouvée confirmée par le catalogue de la vente posthume de l'artiste en 1850, à l'occasion de laquelle Jean-Marie de Silguy acquit sans doute ces deux dessins. Celui-ci est une étude pour une esquisse à l'huile que Garnier envoya, à titre réglementaire, à la fin de sa première année à l'Académie de France à Rome en 1790. Achetée par la Société des Amis des Arts nouvellement fondée, cette esquisse fut acquise par la suite par Louis XVI. L'artiste a choisi ici d'illustrer le moment où Maurice, qui vient d'assister au meurtre de ses cinq fils, repousse énergiquement le sublime sacrifice que s'apprête à faire la nourrice du plus jeune en offrant son propre enfant en échange et désigne lui-même son fils aux exécuteurs. La mise en scène très théâtrale de la composition servie par un graphisme linéaire est caractéristique du néo-classicisme de Garnier qui utilise ici les rehauts de gouache blanche afin d'accentuer le caractère dramatique de la scène.

Arts graphiques

L'Empereur Maurice, détrôné par l'usurpateur Phocas, est mis à mort par les licteurs après avoir été témoin du meurtre de ses cinq fils

Étienne-Barthélemy GARNIER (1759-1849)

Vers1790

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Étienne-Barthélemy Garnier,L’Empereur Maurice détrôné par l’usurpateur Phocas est mis à mort par les licteurs après avoir été témoin du meurtre de ses cinq fils, dessin à la plume et encre brune, lavis brun et rehauts de gouache blanche sur trait de crayon, papier bleu , 50.3 x L. 64.5 cm

Dessin à la plume et encre brune, lavis brun et rehauts de gouache blanche sur trait de crayon, papier bleu

87-3-2-94

Legs de Silguy, 1864

H. 50.3 – L. 64.5 cm

L'Empereur Maurice, détrôné par l'usurpateur Phocas, est mis à mort par les licteurs après avoir été témoin du meurtre de ses cinq fils. Considéré comme anonyme jusqu'en 1974, ce dessin a été attribué à Garnier par Jean Lacambre grâce à une inscription mentionnant au verso du montage le nom de l'artiste et par analogie avec "La Consternation de la famille de Priam". Cette attribution s'est d'ailleurs trouvée confirmée par le catalogue de la vente posthume de l'artiste en 1850, à l'occasion de laquelle Jean-Marie de Silguy acquit sans doute ces deux dessins. Celui-ci est une étude pour une esquisse à l'huile que Garnier envoya, à titre réglementaire, à la fin de sa première année à l'Académie de France à Rome en 1790. Achetée par la Société des Amis des Arts nouvellement fondée, cette esquisse fut acquise par la suite par Louis XVI. L'artiste a choisi ici d'illustrer le moment où Maurice, qui vient d'assister au meurtre de ses cinq fils, repousse énergiquement le sublime sacrifice que s'apprête à faire la nourrice du plus jeune en offrant son propre enfant en échange et désigne lui-même son fils aux exécuteurs. La mise en scène très théâtrale de la composition servie par un graphisme linéaire est caractéristique du néo-classicisme de Garnier qui utilise ici les rehauts de gouache blanche afin d'accentuer le caractère dramatique de la scène.

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