Max Jacob et ses amis

L’HOMME DE LIBERTÉ

Jacques Doucet (1924-1994)

1942

Agrandir l'image jpg 221Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Jacques Doucet (1924-1994) L'Homme de liberté, 1942, huile sur carton toilé, 70 x 54 cm, musée des beaux-arts de Quimper © ADAGP Paris

Huile sur carton toilé

2012-1-1

Don de la famille de l’artiste en 2012

H. 70 cm - L. 54 cm

1942. Jacques Doucet est un jeune homme de dix-sept ans, sûr de l’objectif qu’il s’est assigné : devenir artiste, mais qui cherche encore le chemin à emprunter. Comme nombre de jeunes artistes de l’époque (Lionel Floch, Giovanni Leonardi ou encore Roger Toulouse, il cherche conseils auprès de Max Jacob à Saint-Benoît-sur-Loire en 1941 .

De lui, dira le peintre, j’ai tout eu et rien…Son jugement était tout en nuances. Il ne m’a pas du tout influencé. Il me disait « oui, c’est intéressant… » Quand on est jeune, on amène une petite chose, très, très modeste chose. J’aurais aimé qu’il me dise carrément… « Mais non, faites du droit….faites autre chose », cela m’aurait à la limite rassuré ! Mais j’ai compris, dans la complexité de ses critiques, qu’il faut se chercher, se poser des questions, continuellement. Celui qui ne s’en pose plus, n’existe plus. 

Que pouvait attendre ce jeune homme révolté d’un vieux monsieur empreint de piété? Max Jacob, pour toute la jeune génération, symbolise la liberté et l’innovation et Jacques Doucet, s’il n’est pas encore le « CoBrA français », s’engage déjà sur la voie de transgression de la peinture en expérimentant  matière, forme et couleur.

Le tableau L’Homme de liberté donné par la famille de l’artiste à la suite de l’exposition qui lui a été consacrée en 2011 est encore loin des recherches plastiques novatrices, symboles de la bouillonnante aventure artistique de CoBrA : il faut surtout y voir les premiers pas d’un jeune peintre en quête de liberté picturale, sous l’égide d’un poète certes vieillissant mais qui, avec son Cornet à dés, a réinventé la poésie.

Max Jacob et ses amis

L’HOMME DE LIBERTÉ

Jacques Doucet (1924-1994)

1942

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Jacques Doucet (1924-1994) L'Homme de liberté, 1942, huile sur carton toilé, 70 x 54 cm, musée des beaux-arts de Quimper © ADAGP Paris

Huile sur carton toilé

2012-1-1

Don de la famille de l’artiste en 2012

H. 70 cm - L. 54 cm

1942. Jacques Doucet est un jeune homme de dix-sept ans, sûr de l’objectif qu’il s’est assigné : devenir artiste, mais qui cherche encore le chemin à emprunter. Comme nombre de jeunes artistes de l’époque (Lionel Floch, Giovanni Leonardi ou encore Roger Toulouse, il cherche conseils auprès de Max Jacob à Saint-Benoît-sur-Loire en 1941 .

De lui, dira le peintre, j’ai tout eu et rien…Son jugement était tout en nuances. Il ne m’a pas du tout influencé. Il me disait « oui, c’est intéressant… » Quand on est jeune, on amène une petite chose, très, très modeste chose. J’aurais aimé qu’il me dise carrément… « Mais non, faites du droit….faites autre chose », cela m’aurait à la limite rassuré ! Mais j’ai compris, dans la complexité de ses critiques, qu’il faut se chercher, se poser des questions, continuellement. Celui qui ne s’en pose plus, n’existe plus. 

Que pouvait attendre ce jeune homme révolté d’un vieux monsieur empreint de piété? Max Jacob, pour toute la jeune génération, symbolise la liberté et l’innovation et Jacques Doucet, s’il n’est pas encore le « CoBrA français », s’engage déjà sur la voie de transgression de la peinture en expérimentant  matière, forme et couleur.

Le tableau L’Homme de liberté donné par la famille de l’artiste à la suite de l’exposition qui lui a été consacrée en 2011 est encore loin des recherches plastiques novatrices, symboles de la bouillonnante aventure artistique de CoBrA : il faut surtout y voir les premiers pas d’un jeune peintre en quête de liberté picturale, sous l’égide d’un poète certes vieillissant mais qui, avec son Cornet à dés, a réinventé la poésie.

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