COMPOSITION BRETAGNE
1946
Huile sur toile
D. 93-1-7
Dépôt du Musée national d'art moderne au musée des beaux-arts de Quimper en 1993
H. 196 cm - L. 131 cm
Fougeron, ouvrier métallurgiste puis peintre autodidacte, adhère au parti communiste en 1939. Fait prisonnier sur le front de Belgique, il parvient à rejoindre la zone libre puis Paris où il transforme son atelier en imprimerie clandestine. Il participe dans les années 1941-1943 aux expositions de l'avant-garde figurative avec, entre autres, Bazaine, Estève, Lapicque, Le Moal, Manessier, Pignon et Tal Coat. En 1946, il obtient le Grand Prix National des Arts qui le propulse chef de file du "nouveau réalisme français" qui se veut dans la continuité de la peinture d'histoire à vocation sociale (Poussin, Le Nain, Courbet). Les combats de la Résistance l'ont convaincu que des liens solides pouvaient se nouer entre les artistes et le peuple. Aragon, seul au milieu de la réprobation générale, défend la "grandeur de cette démarche" et sait voir que Fougeron commence "une prospection de la réalité, qui ouvre la porte à bien des peintres".
Cette toile très expressive et réaliste est une allégorie de la Bretagne, éloge à la fois du travail et de la maternité. Hymne au travail breton par excellence- celui de la mer - et glorification de la femme chargée de promesses qui sait conjuguer maternité et ardeur au travail. Les poissons occupent une grande place dans la toile : la raie s'étale dans sa blancheur parmi les bars et le thon rougeoyant, les crustacées côtoient les chinchards ou les maquereaux.
COMPOSITION BRETAGNE
1946
Huile sur toile
D. 93-1-7
Dépôt du Musée national d'art moderne au musée des beaux-arts de Quimper en 1993
H. 196 cm - L. 131 cm
Fougeron, ouvrier métallurgiste puis peintre autodidacte, adhère au parti communiste en 1939. Fait prisonnier sur le front de Belgique, il parvient à rejoindre la zone libre puis Paris où il transforme son atelier en imprimerie clandestine. Il participe dans les années 1941-1943 aux expositions de l'avant-garde figurative avec, entre autres, Bazaine, Estève, Lapicque, Le Moal, Manessier, Pignon et Tal Coat. En 1946, il obtient le Grand Prix National des Arts qui le propulse chef de file du "nouveau réalisme français" qui se veut dans la continuité de la peinture d'histoire à vocation sociale (Poussin, Le Nain, Courbet). Les combats de la Résistance l'ont convaincu que des liens solides pouvaient se nouer entre les artistes et le peuple. Aragon, seul au milieu de la réprobation générale, défend la "grandeur de cette démarche" et sait voir que Fougeron commence "une prospection de la réalité, qui ouvre la porte à bien des peintres".
Cette toile très expressive et réaliste est une allégorie de la Bretagne, éloge à la fois du travail et de la maternité. Hymne au travail breton par excellence- celui de la mer - et glorification de la femme chargée de promesses qui sait conjuguer maternité et ardeur au travail. Les poissons occupent une grande place dans la toile : la raie s'étale dans sa blancheur parmi les bars et le thon rougeoyant, les crustacées côtoient les chinchards ou les maquereaux.
Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée
Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.