Arts graphiques

JANISSAIRES MAROCAINS

Alfred Dehodencq (1822-1882)

1862

Agrandir l'image jpg 1,40Mo (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Alfred Dehodencq, "Janissaires marocains", 1862, dessin à l'encre brune sur papier, musée des beaux-arts de Quimper © Thibault Toulemonde

Dessin à l'encre de Chine sur papier

79-1-1

Achat dans le commerce de l’art en 1979

H. 20,5 cm - L. 31 cm

Les artistes profitent habituellement d’un séjour en Espagne pour découvrir les terres marocaines. C’est le cas de Dehodencq en 1853 qui, subjugué par le Maroc, finit par s’y installer pendant quatorze ans. Les deux dessins conservés à Quimper sont datés de 1865-1866 et si Dehodencq a regagné la France, les thèmes orientaux continuent de hanter sa production artistique. Dehodencq ne développe pas un Orient fantasmé mais bien vécu et la communauté juive marocaine, l’une des plus importantes dans le monde arabe est une importante source d’inspiration. L’une des feuilles serait une étude préparatoire pour le tableau Juif dans sa boutique et l’autre pour La Justice du Pacha  ou pour L’Exécution de la juive. Dehodencq fait preuve dans ces deux dessins à la plume et au lavis d’une technique époustouflante où se mêlent violence du trait et enchevêtrement des lignes, dans une composition tourbillonnante, indice d’une exploration par l’artiste d’un même motif jusqu’à adoption de l’attitude la plus parfaite possible.

 

 

Arts graphiques

JANISSAIRES MAROCAINS

Alfred Dehodencq (1822-1882)

1862

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Alfred Dehodencq, "Janissaires marocains", 1862, dessin à l'encre brune sur papier, musée des beaux-arts de Quimper © Thibault Toulemonde

Dessin à l'encre de Chine sur papier

79-1-1

Achat dans le commerce de l’art en 1979

H. 20,5 cm - L. 31 cm

Les artistes profitent habituellement d’un séjour en Espagne pour découvrir les terres marocaines. C’est le cas de Dehodencq en 1853 qui, subjugué par le Maroc, finit par s’y installer pendant quatorze ans. Les deux dessins conservés à Quimper sont datés de 1865-1866 et si Dehodencq a regagné la France, les thèmes orientaux continuent de hanter sa production artistique. Dehodencq ne développe pas un Orient fantasmé mais bien vécu et la communauté juive marocaine, l’une des plus importantes dans le monde arabe est une importante source d’inspiration. L’une des feuilles serait une étude préparatoire pour le tableau Juif dans sa boutique et l’autre pour La Justice du Pacha  ou pour L’Exécution de la juive. Dehodencq fait preuve dans ces deux dessins à la plume et au lavis d’une technique époustouflante où se mêlent violence du trait et enchevêtrement des lignes, dans une composition tourbillonnante, indice d’une exploration par l’artiste d’un même motif jusqu’à adoption de l’attitude la plus parfaite possible.

 

 

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