Le thème de l’Annonciation est prisé par les contemporains (Maurice Denis, Emile Bernard) de Charles Maurin dont c’est l’une de premières incursions dans la thématique religieuse.

Si l’on en croit le spécialiste de l’artiste, Maurice Fréchuret,

l’image religieuse n’est pas à prendre à la lettre. Maurin n’y a recours que parce qu’il trouve en elle les potentialités de spiritualité dont il a besoin pour rehausser la vie.

Très ambiguë (le modèle de l’ange Gabriel est-il une petite fille ou un petit garçon ?), cette œuvre dégage une atmosphère surnaturelle que ne vient pas dénoter le lys représenté « avec la tige souple d’une plante et la fleur de l’héraldique irradiant une lumière dorée ».