École de Pont-Aven

BRETONNE ALLONGÉE OU LA PRIMAVERA

Armand SEGUIN (1869-1903)

Agrandir l'image jpg 168Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Armand Seguin (1869-1903) Bretonne allongée ou la Primavera, zincographie sur papier, 21,4 x 31,3 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Zincographie sur papier

78-2-2

Achat dans le commerce de l'art en 1978

H. 21,4 cm - L. 31,3 cm

A la vue de cette Bretonne allongée, on ne peut que penser au tableau de Sérusier, Madeleine au bois d’amour (1888, musée d’Orsay), dans lequel le corps de la jeune fille occupe toute la largeur de la toile. La Bretonne gravée par Seguin ressemble beaucoup à cette Madeleine par son attitude rêveuse et les fleurs qui l’entourent, symboles du renouveau du printemps comme l’indique le titre La Primavera.

La rêverie de la jeune femme du premier plan contraste avec le travail à l’arrière- plan de la lavandière dont le visage est à peine esquissé.

Le paysage est celui du Pouldu, sans doute un point de vue à partir du logement occupé par l’artiste.

C’est en 1894 qu’Armand Seguin découvre la zincographie, technique déjà utilisée par Gauguin et Bernard dans leurs séries d’estampes exposées au café Volpini cinq ans auparavant. Il utilise toutes les ressources de cette technique pour dessiner des lignes fluides et d’élégantes arabesques qui diffèrent des distorsions de ses gravures sur bois.

Le jeu sur la profondeur des noirs et la réserve du papier lui permet de brosser une scène aux accents allégoriques et symbolistes.

Cette zincographie est publiée en janvier 1895 dans L’Ymagier, revue lancée l’année précédente par Rémy de Gourmont et Alfred Jarry.

École de Pont-Aven

BRETONNE ALLONGÉE OU LA PRIMAVERA

Armand SEGUIN (1869-1903)

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Armand Seguin (1869-1903) Bretonne allongée ou la Primavera, zincographie sur papier, 21,4 x 31,3 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Zincographie sur papier

78-2-2

Achat dans le commerce de l'art en 1978

H. 21,4 cm - L. 31,3 cm

A la vue de cette Bretonne allongée, on ne peut que penser au tableau de Sérusier, Madeleine au bois d’amour (1888, musée d’Orsay), dans lequel le corps de la jeune fille occupe toute la largeur de la toile. La Bretonne gravée par Seguin ressemble beaucoup à cette Madeleine par son attitude rêveuse et les fleurs qui l’entourent, symboles du renouveau du printemps comme l’indique le titre La Primavera.

La rêverie de la jeune femme du premier plan contraste avec le travail à l’arrière- plan de la lavandière dont le visage est à peine esquissé.

Le paysage est celui du Pouldu, sans doute un point de vue à partir du logement occupé par l’artiste.

C’est en 1894 qu’Armand Seguin découvre la zincographie, technique déjà utilisée par Gauguin et Bernard dans leurs séries d’estampes exposées au café Volpini cinq ans auparavant. Il utilise toutes les ressources de cette technique pour dessiner des lignes fluides et d’élégantes arabesques qui diffèrent des distorsions de ses gravures sur bois.

Le jeu sur la profondeur des noirs et la réserve du papier lui permet de brosser une scène aux accents allégoriques et symbolistes.

Cette zincographie est publiée en janvier 1895 dans L’Ymagier, revue lancée l’année précédente par Rémy de Gourmont et Alfred Jarry.

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