APRÈS LA TEMPÊTE
1910-1914
Huile sur toile
2005-14-1
Achat en 2005 dans le commerce de l’art
H. 60 cm - L. 81 cm
Issu d’une famille bretonne aisée, Emile Jourdan s’installe en 1888 à l’auberge Gloanec à Pont-Aven. Il y est accueilli plutôt froidement par Gauguin, son voisin de chambrée, mais noue vite des relations chaleureuses avec Emile Bernard, Henry Moret et Charles Laval, avant d’épouser en 1892 une jeune femme originaire du village. En 1894, il retrouve Gauguin et fait partie des compagnons de l’artiste lorsque celui-ci est gravement blessé lors d’une rixe avec des marins à Concarneau.
L’œuvre Après la tempête, datant sans doute du tout début du XXe siècle, témoigne de l’influence du maître et de la pérennité de l’héritage du synthétisme. Loin de l’académisme de sa formation et de l’impressionnisme qui l’a influencé à ses débuts, Emile Jourdan simplifie les lignes de cette scène qui se joue au pied du sémaphore de Brigneau, à Moëlan-sur-mer, près du Pouldu. Si le peintre décrit le spectacle pittoresque du ramassage du goémon, l’œil est avant tout attiré par l’éclat des couleurs : le rouge-orange du goémon au bord de l’eau renvoie aux voiles des bateaux à l’horizon et au toit du sémaphore sur la falaise. A peine esquissés, les personnages se fondent dans des aplats colorés non vernis où dominent les contrastes entre le rose, le vert, le bleu et le violet.
Cette œuvre appartenait à Fernand Jobert, peintre amateur fortuné.
APRÈS LA TEMPÊTE
1910-1914
Huile sur toile
2005-14-1
Achat en 2005 dans le commerce de l’art
H. 60 cm - L. 81 cm
Issu d’une famille bretonne aisée, Emile Jourdan s’installe en 1888 à l’auberge Gloanec à Pont-Aven. Il y est accueilli plutôt froidement par Gauguin, son voisin de chambrée, mais noue vite des relations chaleureuses avec Emile Bernard, Henry Moret et Charles Laval, avant d’épouser en 1892 une jeune femme originaire du village. En 1894, il retrouve Gauguin et fait partie des compagnons de l’artiste lorsque celui-ci est gravement blessé lors d’une rixe avec des marins à Concarneau.
L’œuvre Après la tempête, datant sans doute du tout début du XXe siècle, témoigne de l’influence du maître et de la pérennité de l’héritage du synthétisme. Loin de l’académisme de sa formation et de l’impressionnisme qui l’a influencé à ses débuts, Emile Jourdan simplifie les lignes de cette scène qui se joue au pied du sémaphore de Brigneau, à Moëlan-sur-mer, près du Pouldu. Si le peintre décrit le spectacle pittoresque du ramassage du goémon, l’œil est avant tout attiré par l’éclat des couleurs : le rouge-orange du goémon au bord de l’eau renvoie aux voiles des bateaux à l’horizon et au toit du sémaphore sur la falaise. A peine esquissés, les personnages se fondent dans des aplats colorés non vernis où dominent les contrastes entre le rose, le vert, le bleu et le violet.
Cette œuvre appartenait à Fernand Jobert, peintre amateur fortuné.