École de Pont-Aven

LA VIEILLE DU POULDU

Paul SÉRUSIER (1864-1927)

1889-1893

Agrandir l'image jpg 159Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Paul Sérusier (1864-1927) La Vieille du Pouldu, 1889-1893, huile sur toile, 64 x 82 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

55-42

Achat auprès de Marguerite Sérusier, veuve de l'artiste, en 1936

H. 64 cm - L. 82 cm

Cette œuvre, pénétrée d’une ambiance austère, est importante dans l’histoire des collections du musée de Quimper. En effet, elle figure dans les inventaires depuis 1936 et forme de ce fait, le premier jalon d’un ensemble consacré aux artistes ayant fréquenté le site de Pont-Aven.

Peinte à même la toile, une toile grossière et sans préparation, cette composition affirme une forme de rusticité technique totalement assumée par Sérusier et conforme à l’esprit de certaines créations de Gauguin. Le premier plan développe deux formes puissantes, une figure et un bout de côte qui s’équilibrent et se répondent en une subtile symétrie. A gauche, on reconnaît sans peine une femme portant le capot noir en usage dans la région du Pouldu. Lui faisant face, une falaise maculée de touches vibrantes domine la plage de Kerrou derrière laquelle s’élargit l’anse du Pouldu. La gamme limitée des couleurs accentue le caractère primitiviste de l’œuvre qui confère à cette toile une puissance symbolique forte. Ainsi, à partir d’une iconographie simple, Sérusier, et c’est le cœur de cette réussite, construit une image intemporelle qui traduit avec ferveur sa passion sincère du pays breton.

École de Pont-Aven

LA VIEILLE DU POULDU

Paul SÉRUSIER (1864-1927)

1889-1893

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Paul Sérusier (1864-1927) La Vieille du Pouldu, 1889-1893, huile sur toile, 64 x 82 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

55-42

Achat auprès de Marguerite Sérusier, veuve de l'artiste, en 1936

H. 64 cm - L. 82 cm

Cette œuvre, pénétrée d’une ambiance austère, est importante dans l’histoire des collections du musée de Quimper. En effet, elle figure dans les inventaires depuis 1936 et forme de ce fait, le premier jalon d’un ensemble consacré aux artistes ayant fréquenté le site de Pont-Aven.

Peinte à même la toile, une toile grossière et sans préparation, cette composition affirme une forme de rusticité technique totalement assumée par Sérusier et conforme à l’esprit de certaines créations de Gauguin. Le premier plan développe deux formes puissantes, une figure et un bout de côte qui s’équilibrent et se répondent en une subtile symétrie. A gauche, on reconnaît sans peine une femme portant le capot noir en usage dans la région du Pouldu. Lui faisant face, une falaise maculée de touches vibrantes domine la plage de Kerrou derrière laquelle s’élargit l’anse du Pouldu. La gamme limitée des couleurs accentue le caractère primitiviste de l’œuvre qui confère à cette toile une puissance symbolique forte. Ainsi, à partir d’une iconographie simple, Sérusier, et c’est le cœur de cette réussite, construit une image intemporelle qui traduit avec ferveur sa passion sincère du pays breton.

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