École de Pont-Aven

PAYSAGE OGIVAL

Paul SÉRUSIER (1864-1927)

1921

Agrandir l'image jpg 350Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Paul Sérusier (1864-1927) Paysage ogival, 1821, huile sur toile, 106 x 65,8 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

55-40

Don de Marguerite Sérusier, veuve de l'artiste, en 1950

H. 106 cm - L. 65,8 cm

Passionné par le renouveau de l’Art sacré, Sérusier, lié depuis longtemps à Verkade, connaissait les créations monumentales de ce dernier au sein du complexe abbatial de Beuron en Allemagne. Son attirance pour le mysticisme et la théosophie s’est également nourri des théories artistiques du père Desiderius Lenz, théoricien de l’esthétique des « Saintes Mesures ». Ce dernier prônait l’usage de formes géométriques simples permettant d’exprimer l’essentiel d’une scène religieuse ou d’un paysage. Dans cette œuvre tardive, Sérusier développe ce vaste panorama à la manière d’un vitrail enchâssé dans le cadre d’une fenêtre ogivale. Les cernes qui délimitent les collines sont autant le souvenir d’un cloisonnisme ancien que l’allusion aux plombs qui enchâssent les verres d’un vitrail. Dans cette œuvre fortement structurée, Sérusier introduit néanmoins une délicate vibration grâce au morcellement de la touche qui donne à percevoir la respiration de la nature.

École de Pont-Aven

PAYSAGE OGIVAL

Paul SÉRUSIER (1864-1927)

1921

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Paul Sérusier (1864-1927) Paysage ogival, 1821, huile sur toile, 106 x 65,8 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

55-40

Don de Marguerite Sérusier, veuve de l'artiste, en 1950

H. 106 cm - L. 65,8 cm

Passionné par le renouveau de l’Art sacré, Sérusier, lié depuis longtemps à Verkade, connaissait les créations monumentales de ce dernier au sein du complexe abbatial de Beuron en Allemagne. Son attirance pour le mysticisme et la théosophie s’est également nourri des théories artistiques du père Desiderius Lenz, théoricien de l’esthétique des « Saintes Mesures ». Ce dernier prônait l’usage de formes géométriques simples permettant d’exprimer l’essentiel d’une scène religieuse ou d’un paysage. Dans cette œuvre tardive, Sérusier développe ce vaste panorama à la manière d’un vitrail enchâssé dans le cadre d’une fenêtre ogivale. Les cernes qui délimitent les collines sont autant le souvenir d’un cloisonnisme ancien que l’allusion aux plombs qui enchâssent les verres d’un vitrail. Dans cette œuvre fortement structurée, Sérusier introduit néanmoins une délicate vibration grâce au morcellement de la touche qui donne à percevoir la respiration de la nature.

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