École française 19e siècle

FRANÇOIS 1ER ARMÉ CHEVALIER PAR BAYARD

Alexandre-Évariste FRAGONARD (1780-1850)

Vers 1819

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Alexandre Evariste Fragonard (1780-1850) François 1er armé chevalier par Bayard, vers 1819, huile sur toile, 54 x 64,7 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-448

Legs de Silguy, 1864

H. 54 cm - L. 64,7 cm

Fils du célèbre Jean-Honoré Fragonard, Alexandre-Evariste  passe son enfance et son adolescence au Louvre où ses parents demeurent. Extrêmement précoce, placé dans l’atelier de Jacques-Louis David, il expose au Salon dès l’âge de treize ans. Son art témoigne de la double influence de son père et de David. Sa carrière a été particulièrement brillante, marquée par de nombreuses commandes décoratives, en particulier pour le musée historique du château de Versailles. Il a été l’inventeur des thèmes « troubadour-gothiques » traitant du Moyen Âge et des grandes figures de la Renaissance, en vogue à l'époque.

Cette scène relate l'épisode fameux où le Roi, à la veille de la victoire de Marignan en 1515, est armé chevalier par son célèbre capitaine. Contrairement aux autres représentations où l’on voit le roi à genoux devant son valeureux capitaine, Fragonard représente Bayard assis dans un fauteuil, l’épée entre les jambes. Il met l’accent, par l’éclairage et le vêtement blanc, sur le roi qui émerge de l’ombre et domine l’assistance, au moment où il jure sur l’Evangile de servir Dieu, l’honneur et les dames. Sous la tente royale du campement militaire sont regroupés à droite des gens d’église, et à gauche, des militaires et des dames.

Esquisse du tableau exposé au Salon de 1819 et affecté depuis 1828 au décor de plafond de la salle des plaques Milo au Louvre, quelques différences sont intéressantes à noter d'avec l’œuvre définitive. Le peintre a augmenté la place accordée au clergé à droite, au détriment de celle des militaires et des dames à gauche. Sur l’esquisse, Bayard, plongé dans l’ombre, est presque invisible, et on a du mal à comprendre le sujet, alors que dans l’œuvre de grand format, le roi s’est tourné vers son capitaine, et par son attitude, porte l’attention sur lui.

École française 19e siècle

FRANÇOIS 1ER ARMÉ CHEVALIER PAR BAYARD

Alexandre-Évariste FRAGONARD (1780-1850)

Vers 1819

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Alexandre Evariste Fragonard (1780-1850) François 1er armé chevalier par Bayard, vers 1819, huile sur toile, 54 x 64,7 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-448

Legs de Silguy, 1864

H. 54 cm - L. 64,7 cm

Fils du célèbre Jean-Honoré Fragonard, Alexandre-Evariste  passe son enfance et son adolescence au Louvre où ses parents demeurent. Extrêmement précoce, placé dans l’atelier de Jacques-Louis David, il expose au Salon dès l’âge de treize ans. Son art témoigne de la double influence de son père et de David. Sa carrière a été particulièrement brillante, marquée par de nombreuses commandes décoratives, en particulier pour le musée historique du château de Versailles. Il a été l’inventeur des thèmes « troubadour-gothiques » traitant du Moyen Âge et des grandes figures de la Renaissance, en vogue à l'époque.

Cette scène relate l'épisode fameux où le Roi, à la veille de la victoire de Marignan en 1515, est armé chevalier par son célèbre capitaine. Contrairement aux autres représentations où l’on voit le roi à genoux devant son valeureux capitaine, Fragonard représente Bayard assis dans un fauteuil, l’épée entre les jambes. Il met l’accent, par l’éclairage et le vêtement blanc, sur le roi qui émerge de l’ombre et domine l’assistance, au moment où il jure sur l’Evangile de servir Dieu, l’honneur et les dames. Sous la tente royale du campement militaire sont regroupés à droite des gens d’église, et à gauche, des militaires et des dames.

Esquisse du tableau exposé au Salon de 1819 et affecté depuis 1828 au décor de plafond de la salle des plaques Milo au Louvre, quelques différences sont intéressantes à noter d'avec l’œuvre définitive. Le peintre a augmenté la place accordée au clergé à droite, au détriment de celle des militaires et des dames à gauche. Sur l’esquisse, Bayard, plongé dans l’ombre, est presque invisible, et on a du mal à comprendre le sujet, alors que dans l’œuvre de grand format, le roi s’est tourné vers son capitaine, et par son attitude, porte l’attention sur lui.

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