Écoles flamande et hollandaise

MATER DOLOROSA

Jacob JORDAENS (1593-1678)

1617-1620

Agrandir l'image jpg 72Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Jacob Jordaens (1593-1678) Mater dolorosa, huile sur toile, 1617-1620, 31,4 x 21,2 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-138

Legs de Silguy, 1864

H. 31,4 cm - L. 21,2 cm

Jordaens est reçu en 1615 franc-maître de la guilde d'Anvers en qualité de peintre à la détrempe. Très influencé par le Caravage, tout autant par le réalisme des thèmes que par l'utilisation de la lumière, bien qu'il ne se soit jamais rendu en Italie, il subit également l'ascendant de Rubens, son aîné. De 1620 à 1640, il est son principal collaborateur et participe à la réalisation de grandes décorations comme L'Entrée triomphale de Ferdinand à Anvers tout en poursuivant un travail personnel et multipliant les compositions religieuses, les portraits, les cartons de tapisserie ou les commandes décoratives. Son adhésion à la Réforme et les persécutions qui en résultent de 1651 à 1658, transforment sa perception des thèmes religieux et son écriture baroque devient plus véhémente et pathétique.

Cette étude du visage de la mère de douleur est à rapprocher des scènes de crucifiement peintes par Jordaens (Institut Terninck et église Saint-Paul à Anvers, Wallraf-Richartz Museum de Cologne, musée des Beaux-Arts de Rennes), dans lesquelles la mère du Christ debout près de la croix tourne la tête vers la gauche afin de regarder le visage du Christ mort dans un grand mouvement de tension. La croix est de faible hauteur, aussi la tête de la Mater Dolorosa est très proche de celle du crucifié. Drapée dans un ample vêtement, seuls le visage et les mains de la Vierge émergent d'un ensemble sombre.

Écoles flamande et hollandaise

MATER DOLOROSA

Jacob JORDAENS (1593-1678)

1617-1620

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Jacob Jordaens (1593-1678) Mater dolorosa, huile sur toile, 1617-1620, 31,4 x 21,2 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-138

Legs de Silguy, 1864

H. 31,4 cm - L. 21,2 cm

Jordaens est reçu en 1615 franc-maître de la guilde d'Anvers en qualité de peintre à la détrempe. Très influencé par le Caravage, tout autant par le réalisme des thèmes que par l'utilisation de la lumière, bien qu'il ne se soit jamais rendu en Italie, il subit également l'ascendant de Rubens, son aîné. De 1620 à 1640, il est son principal collaborateur et participe à la réalisation de grandes décorations comme L'Entrée triomphale de Ferdinand à Anvers tout en poursuivant un travail personnel et multipliant les compositions religieuses, les portraits, les cartons de tapisserie ou les commandes décoratives. Son adhésion à la Réforme et les persécutions qui en résultent de 1651 à 1658, transforment sa perception des thèmes religieux et son écriture baroque devient plus véhémente et pathétique.

Cette étude du visage de la mère de douleur est à rapprocher des scènes de crucifiement peintes par Jordaens (Institut Terninck et église Saint-Paul à Anvers, Wallraf-Richartz Museum de Cologne, musée des Beaux-Arts de Rennes), dans lesquelles la mère du Christ debout près de la croix tourne la tête vers la gauche afin de regarder le visage du Christ mort dans un grand mouvement de tension. La croix est de faible hauteur, aussi la tête de la Mater Dolorosa est très proche de celle du crucifié. Drapée dans un ample vêtement, seuls le visage et les mains de la Vierge émergent d'un ensemble sombre.

Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée

Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.

Informations annexes au site