FÊTE DANS UN PALAIS À VENISE

Louis de CAULLERY (Vers 1580-Après 1621)

Début XVIIe

Agrandir l'image jpg 188Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Louis de Caullery (vers 1580-après 1621) Fête dans un palais à Venise, début XVIIe, huile sur bois, 54,5 x 78,5 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur bois

873-1-237

Legs de Silguy, 1864

H. 54,5 cm - L. 78,5 cm

Petit maître anversois des premières années du XVIIe siècle, Louis de Caullery : il associe des architectures et paysages différents de palais et de ville, souvent Rome ou Venise où il a séjourné, afin d’en faire le cadre imaginaire d’une fête galante. Ce tableau nous offre un éventail des thèmes des peintures de l'artiste.

 Au premier plan se joue une scène de genre : des personnages élégants conversent sur une terrasse, tandis que les musiciens jouent. Un domestique dresse la table du banquet. Cette terrasse n'est-elle pas une scène de théâtre et le paysage le rideau de la scène ? Il est aussi celui des futilités, de la mode, du plaisir et de l'inanité du bavardage, symbolisé par le perroquet perché entre deux colonnes.

Le second plan appartient au monde du rêve. La géométrie du jardin à la française structure l'espace et lui donne sa profondeur. La vue de Venise à droite est un paysage de fantaisie et l'ensemble est traité dans un camaïeu de beige et de gris bleuté sur lequel apparaissent les lignes d'un graphisme qui évoque à peine les éléments d'architecture et de décor. L'opposition entre le premier et le second plan et le jeu des perspectives, celle géométrique du jardin et celle atmosphérique du canal qui se fond dans le ciel, contribuent à renforcer l'irréalité et l'onirisme de cette fête. Ainsi ce tableau rappelle les allégories galantes peintes dans l'esprit de Fontainebleau.

FÊTE DANS UN PALAIS À VENISE

Louis de CAULLERY (Vers 1580-Après 1621)

Début XVIIe

Agrandir l'image jpg 188Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Louis de Caullery (vers 1580-après 1621) Fête dans un palais à Venise, début XVIIe, huile sur bois, 54,5 x 78,5 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur bois

873-1-237

Legs de Silguy, 1864

H. 54,5 cm - L. 78,5 cm

Petit maître anversois des premières années du XVIIe siècle, Louis de Caullery : il associe des architectures et paysages différents de palais et de ville, souvent Rome ou Venise où il a séjourné, afin d’en faire le cadre imaginaire d’une fête galante. Ce tableau nous offre un éventail des thèmes des peintures de l'artiste.

 Au premier plan se joue une scène de genre : des personnages élégants conversent sur une terrasse, tandis que les musiciens jouent. Un domestique dresse la table du banquet. Cette terrasse n'est-elle pas une scène de théâtre et le paysage le rideau de la scène ? Il est aussi celui des futilités, de la mode, du plaisir et de l'inanité du bavardage, symbolisé par le perroquet perché entre deux colonnes.

Le second plan appartient au monde du rêve. La géométrie du jardin à la française structure l'espace et lui donne sa profondeur. La vue de Venise à droite est un paysage de fantaisie et l'ensemble est traité dans un camaïeu de beige et de gris bleuté sur lequel apparaissent les lignes d'un graphisme qui évoque à peine les éléments d'architecture et de décor. L'opposition entre le premier et le second plan et le jeu des perspectives, celle géométrique du jardin et celle atmosphérique du canal qui se fond dans le ciel, contribuent à renforcer l'irréalité et l'onirisme de cette fête. Ainsi ce tableau rappelle les allégories galantes peintes dans l'esprit de Fontainebleau.

Informations annexes au site