La Bande noire

LAMENTATION DES FEMMES DE CAMARET AUTOUR DE LA CHAPELLE BRÛLÉE DE ROCAMADOUR

Charles Cottet (1863-1925)

1911

Agrandir l'image jpg 187Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Charles Cottet (1863-1925) Lamentation des femmes de Camaret autour de la chapelle brûlée de Rocamadour, 1911, huile sur toile, 137 x 178 cm, © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

D. 27-2-1

Dépôt du Fonds national d'art contemporain en 1927

H. 137 cm - L. 178 cm

Voisine de la tour Vauban et des carcasses de bateaux du chantier de construction, la chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Rocamadour est située sur le Sillon, une langue de galets qui ferme le port de Camaret. Avec son petit clocher, découronné par un boulet anglais lors de la bataille de 1694, et son long toit bas, elle figure dans nombre de peintures de Cottet.

L'artiste qui séjourne à Camaret depuis 1886 est frappé par l'incendie qui a détruit en grande partie la chapelle construite au XVIe siècle et fondée au XIIe, servant d'étape aux pèlerins de Notre-Dame-de-Rocamadour dans le Quercy. La chapelle abritait nombre d'ex-voto, maquettes de bateaux offertes par les marins qui avaient survécu à un naufrage après avoir imploré leur patronne Notre-Dame-de-Rocamadour.

La scène représentée se déroule à l'aube : le feu, déclaré dans la nuit, a dévoré la toiture et le mobilier de la chapelle avant d'être éteint vers 5 heures du matin. La statue miraculeuse de Notre-Dame-de-Rocamadour est entièrement calcinée. Dans le ciel toujours enfumé, les femmes tournent autour des ruines encore chaudes, comme dans une procession expiatoire.

Cottet a peint plusieurs variantes sous un ciel bas, par temps pluvieux ou au crépuscule et a offert l'une d'elles en 1912 à la chapelle, reconstruite grâce à une souscription populaire à laquelle il a participé. C'est cette œuvre, l'une de ses dernières, que le peintre a choisi de léguer, après sa mort, par l'intermédiaire de l'État, au musée des beaux-arts de Quimper.

La Bande noire

LAMENTATION DES FEMMES DE CAMARET AUTOUR DE LA CHAPELLE BRÛLÉE DE ROCAMADOUR

Charles Cottet (1863-1925)

1911

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Charles Cottet (1863-1925) Lamentation des femmes de Camaret autour de la chapelle brûlée de Rocamadour, 1911, huile sur toile, 137 x 178 cm, © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

D. 27-2-1

Dépôt du Fonds national d'art contemporain en 1927

H. 137 cm - L. 178 cm

Voisine de la tour Vauban et des carcasses de bateaux du chantier de construction, la chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Rocamadour est située sur le Sillon, une langue de galets qui ferme le port de Camaret. Avec son petit clocher, découronné par un boulet anglais lors de la bataille de 1694, et son long toit bas, elle figure dans nombre de peintures de Cottet.

L'artiste qui séjourne à Camaret depuis 1886 est frappé par l'incendie qui a détruit en grande partie la chapelle construite au XVIe siècle et fondée au XIIe, servant d'étape aux pèlerins de Notre-Dame-de-Rocamadour dans le Quercy. La chapelle abritait nombre d'ex-voto, maquettes de bateaux offertes par les marins qui avaient survécu à un naufrage après avoir imploré leur patronne Notre-Dame-de-Rocamadour.

La scène représentée se déroule à l'aube : le feu, déclaré dans la nuit, a dévoré la toiture et le mobilier de la chapelle avant d'être éteint vers 5 heures du matin. La statue miraculeuse de Notre-Dame-de-Rocamadour est entièrement calcinée. Dans le ciel toujours enfumé, les femmes tournent autour des ruines encore chaudes, comme dans une procession expiatoire.

Cottet a peint plusieurs variantes sous un ciel bas, par temps pluvieux ou au crépuscule et a offert l'une d'elles en 1912 à la chapelle, reconstruite grâce à une souscription populaire à laquelle il a participé. C'est cette œuvre, l'une de ses dernières, que le peintre a choisi de léguer, après sa mort, par l'intermédiaire de l'État, au musée des beaux-arts de Quimper.

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