LA VEUVE DE L'ÎLE DE SEIN
1880
Huile sur toile
55-48
Achat auprès de l'artiste en 1880
H. 260 cm - L. 170 cm
Renouf passe son enfance en Normandie à Honfleur et dessine très tôt sur le motif. Après un apprentissage dans les ateliers parisiens de Boulanger et de Lefèvre, il commence à exposer en 1873. Sa peinture, objet de multiples études préparatoires, est marquée par un soin particulier dans le rendu des détails et la justesse des attitudes des personnages.
Renouf connaît la Bretagne depuis 1876 et y trouve l'inspiration pour des scènes de genre. Pendant un hiver entier passé au milieu de la population des pêcheurs de l'île de Sein, le peintre s'est imprégné de l'atmosphère si particulière de cette île dénudée et austère, située dans une mer hostile, au large de la Pointe du Raz. La pêche autour de l'île, surnommée l'île des Trépassés, est particulièrement dangereuse et les naufrages fréquents, d'où le nombre important de veuves de pêcheurs, reconnaissables à leur costume noir. Ces veuves occupent une place à part et ne se remarient pas.
Cette œuvre, présentée au Salon de Paris en 1880, apporte la notoriété à son auteur et est immédiatement acquise par le musée des beaux-arts de Quimper. Elle représente une veuve de pêcheur et son fils se recueillant sur la tombe de l'époux et du père disparu en mer. Cette veuve porte la large coiffe noire qui symbolise plus que toute autre la douleur bretonne. Le cimetière est à peine protégé par un mur de pierres qui apparaît bien dérisoire face à une mer menaçante lorsque les éléments se déchaînent. Renouf a choisi pour modèle une jeune femme et un enfant sur l'île et les a fait poser dans le cimetière abandonné le long de la côte comme cadre à son tableau.
LA VEUVE DE L'ÎLE DE SEIN
1880
Huile sur toile
55-48
Achat auprès de l'artiste en 1880
H. 260 cm - L. 170 cm
Renouf passe son enfance en Normandie à Honfleur et dessine très tôt sur le motif. Après un apprentissage dans les ateliers parisiens de Boulanger et de Lefèvre, il commence à exposer en 1873. Sa peinture, objet de multiples études préparatoires, est marquée par un soin particulier dans le rendu des détails et la justesse des attitudes des personnages.
Renouf connaît la Bretagne depuis 1876 et y trouve l'inspiration pour des scènes de genre. Pendant un hiver entier passé au milieu de la population des pêcheurs de l'île de Sein, le peintre s'est imprégné de l'atmosphère si particulière de cette île dénudée et austère, située dans une mer hostile, au large de la Pointe du Raz. La pêche autour de l'île, surnommée l'île des Trépassés, est particulièrement dangereuse et les naufrages fréquents, d'où le nombre important de veuves de pêcheurs, reconnaissables à leur costume noir. Ces veuves occupent une place à part et ne se remarient pas.
Cette œuvre, présentée au Salon de Paris en 1880, apporte la notoriété à son auteur et est immédiatement acquise par le musée des beaux-arts de Quimper. Elle représente une veuve de pêcheur et son fils se recueillant sur la tombe de l'époux et du père disparu en mer. Cette veuve porte la large coiffe noire qui symbolise plus que toute autre la douleur bretonne. Le cimetière est à peine protégé par un mur de pierres qui apparaît bien dérisoire face à une mer menaçante lorsque les éléments se déchaînent. Renouf a choisi pour modèle une jeune femme et un enfant sur l'île et les a fait poser dans le cimetière abandonné le long de la côte comme cadre à son tableau.