En 1886, Henry Moret est au Pouldu lorsque Gauguin y peint quelques marines mais les deux artistes ne se rencontrent pas. Il faut attendre 1888 pour que Moret côtoie Gauguin, Bernard, Chamaillard, Jourdan et Laval au moment de son installation dans le village de...
🔥Bien que fermé au public, l'équipe du musée y œuvre encore et toujours ! Cette semaine, elle a accueilli Anne-Marie Geffroy, restauratrice du patrimoine, spécialisée dans les arts du feu. Outre des constats d'état d'objets issus du champ des arts décoratifs en vue de futures restaurations, elle a également appliqué son art et sa science à deux œuvres de la collection :
✅"Le Cavalier marocain" de Pierre-Jules Mène qui a nécessité la suppression de points de corrosion du bronze et un décrassage avant lustrage. La patine s'est révélée superbe. Cette œuvre intègrera le parcours permanent à la réouverture.
✅"La broche aux libellules" de René Lalique qui a elle aussi subi un décrassage de la partie en or avec un bâtonnet de coton imbibé d'eau et d'éthanol ainsi qu'un refixage de quelques émaux à la résine Paraloïd. Ce chef-d'œuvre aux 3 types d'émaux fera l'objet d'un prêt au Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris à partir d'avril pour l'exposition "Dessins de bijoux". Il est dores et déjà la vedette de notre campagne de communication en ces temps de métamorphose des lieux.
Exposition de reproductions d'œuvres du musée du 6 novembre au 6 décembre
MJC de Kerfeunteun, 4 rue Teilhard de Chardin, Quimper @mjckerfeunteun
Louis-Charles-Auguste Couder (1790-1873)
"Fingal devant le cadavre de Fillan", entre 1810 et 1820
Huile sur toile, 38 x 46,2 cm
Musée des beaux-arts de Quimper
En 1761, le jeune poète James MacPherson publie "Fingal", une épopée qui, selon lui, a été composée par Ossian, barde écossais du IIIe siècle de notre ère, surnommé l'"Homère du nord". Traduit en français en 1777 dans un contexte d'anglomanie, l'engouement est extraordinaire pour cet ouvrage. Nombre de grands peintres s'en inspirent, tel Couder.