Collections
Oeuvres en prêt
Des dépôts
Pour assurer le rayonnement du musée et des collections malgré la fermeture, certaines œuvres sont déposées - c’est-à-dire prêtées pour une longue durée -, dans plusieurs musées français.
Huit chefs-d’œuvre des peintres Georges Lacombe, Émile Bernard, Paul Ranson, Félix Vallotton, Paul Sérusier et Paul Gauguin prennent le chemin du musée de Pont-Aven pour un séjour d’une année. Les Lavandières de la nuit de Yan’ Dargent se joignent à ce cortège dans la perspective de l’exposition « Sorcières (1862-1914) » qui ouvrira en juin 2025.
Le musée des Beaux-Arts d’Orléans reçoit en dépôt huit œuvres majeures de nos collections dont Sainte Madeleine en prière de Guido Reni, Vénus endormie par Nicolo dell’Abate, ou encore le Portrait de mademoiselle de Cabarrus de Théodore Chassériau. Elles intègreront les salles du musée jusqu’à la fin de l’année 2025.
À Orléans toujours, Le Poète Max Jacob de Roger Toulouse rejoint le CERCIL, musée-mémorial des enfants du Vel d’Hiv’, centre d’histoire et de mémoire, pour la durée des travaux.
4 œuvres quimpéroises ont rejoint le Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon le temps du chantier. L'accrochage de "Le Martyre de saint Jean l'évangéliste" de Giulia Lama et de "Judith tenant la tête d’Holopherne" d'Artemisia Gentileschi, permet d’offrir désormais aux visiteurs une rampe élargie dédiée aux femmes peintres actives dans l’Italie des XVIe au XVIIIe siècles. Les autres dépôts du musée trouvent place ponctuellement dans le parcours permanent : une huile sur bois de Frans Floris dans la salle anversoise et la superbe esquisse du "Le Martyre de Sainte Lucie" par Pierre Paul Rubens dans la salle intitulée « Copyright Rubens » dédiée au grand maître et à ses suiveurs.
Et des prêts
Comme à l’accoutumée, les œuvres des collections continuent de se joindre au ballet des expositions temporaires, en France comme à l’étranger.
9 gravures, illustrations par Jean Moulin du recueil Armor de Tristan Corbière, sont au musée Réattu à Arles dans le cadre du festival du dessin d’Arles du 12 avril au 11 mai.
Le Mucem de Marseille a emprunté deux tableaux de Lucien Simon : Bigoudènes devant les tréteaux et La Parade de foire, pour l’exposition « En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques » du 4 décembre 2024 au 12 mai 2025.
Piété et générosité des dames romaines et Allégorie de la renaissance de la Ville de Pau envers la comtesse de Gramont de Nicolas-Guy Brenet sont au musée de la Chartreuse de Douai pour l’exposition « Brenet, un peintre du roi à Douai au siècle des Lumières » du 19 mars au 23 juin.
Le musée civique San Domenico de Forlì, en Italie, accueille du 23 février au 29 juin Portrait de l’artiste au turban jaune d’Émile Bernard pour son exposition « Le portrait de l’artiste. Dans le miroir de Narcisse. Le visage, le masque et le selfie. ».
Le musée d’histoire nationale et des arts de Turin présente L’Adieu à Gauguin de Paul Sérusier et Paysage du Pouldu de Charles Filiger pour l’exposition « Gauguin, le journal de NOA NOA et autres aventures » du 1er mars au 29 juin 2025.
L’exposition « Dessin de bijoux, les secrets de la création », où figure La Broche aux 4 libellules de René Lalique, se tient au Petit Palais à Paris du 1er avril au 20 juillet.
La Rose enlevée de Simon Julien a rejoint l’écomusée de la Bintinais de Rennes pour l’exposition « Fleurs, au-delà des apparences », du 30 novembre 2024 au 31 août 2025.
Le tableau L’Enfant mort de Charles Cottet est à Soullans au musée Charles Milcendeau pour l’exposition « Milcendeau, la fabrique d’un artiste (1891-1914) » du 5 avril au 2 novembre.