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Henri Rivière (1864-1951) - "Lavoir, sous-bois à Loguivy", vers 1864 - Plaques de bois de poirier gravées et dorées, 36 x 70,5 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © musée des beaux-arts de Quimper

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Accrochage "Au creux du bois - Xylographies"

Le don récent du bois d’impression de la "Procession" (1994) par son auteur, l’artiste quimpérois Yves Doaré, nous offre l’opportunité de sortir des réserves quelques-uns des joyaux de la collection dans le domaine de la xylographie.

Pratiquée en Extrême-Orient dès le VIIe siècle, la xylographie – littéralement l’art de dessiner ou d’écrire sur le bois – se répand en Occident à l’extrême-fin du XIVe siècle. La technique continue de se diffuser par la suite parallèlement à l’émergence de la taille-douce (apparue au XVe siècle) et à celle, plus tardive, de la lithographie (inventée en 1796). La gravure sur bois va connaître un nouvel âge d’or à la fin du XIXe siècle avec le renouveau de la gravure originale sur bois de fil et celle, concomitante, des estampes japonaises. La Bretagne, nouvel asile des artistes novateurs, en sera l’un des foyers de diffusion les plus emblématiques. Les bois gravés essaiment alors dans les productions d’Émile Bernard, Henri Rivière, Mathurin Méheut ou encore René Quillivic.

Cet accrochage s’inscrit dans la programmation de l’édition 2023 du festival Le temps de l’arbre et vient en contrepoint à la présentation des eaux-fortes de la série du Fils prodigue de Jean Moulin. Il permet également de prolonger l’exposition estivale consacrée aux lithographies de « Toulouse-Lautrec et les maîtres de l’affiche ». Ce triptyque autour de la xylographie, de la taille-douce et de la lithographie est une belle occasion d’explorer l’art de la gravure dans toute sa diversité.

18 gravures sur bois / 3 matrices gravées sur bois

Du 13 septembre à mars
1er étage – Cabinet d’arts graphiques – salle 16