Art des 20e et 21e siècles

Sans titre

James Guitet (1925-2010)

1956

Agrandir l'image jpg 151Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
James Guitet, Sans titre, 1956, huile sur panneau

Huile sur panneau

2017-10-1

Acquisition dans le commerce de l'art avec l'aide du Fonds régional d'acquisition des musées - FRAM - Etat / Région.

H. 40 cm - L. 80 cm

Ma pratique picturale n’est pas motivée par les choses de la nature mais par la nature des choses.

Peintre et graveur, né à Nantes en 1925 (il meurt en 2010 à Seynes dans le Gard), James Guitet étudie à l’école des beaux-arts de Nantes de 1942 à 1944. Il est considéré comme l’un des meilleurs représentants de la seconde génération des peintres de l’abstraction lyrique.

Dans cette œuvre inédite de 1956, les formes imbriquées animent et rythment la surface picturale, tandis que la fragmentation de la couleur témoigne de l’héritage des artistes de la génération précédente comme Roger Bissière ou Alfred Manessier dont le musée des beaux-arts de Quimper expose une œuvre Le Port bleu (1948, dépôt du MNAM).
C’est un tableau charnière car c’est à cette période que Guitet choisit la voie de la « peinture en matière ».  Il  explore en effet toute la sensualité de la peinture : on sent toute la rugosité de la couche picturale dans ces différentes surfaces colorées qui se juxtaposent dans une construction simple mêlant couleurs chaudes et froides dans un contraste délicat. La « géométrique cadencée » de l’œuvre de Guitet s’explique peut-être par son goût prononcé pour l‘architecture. Le critique d’art, Michel Ragon, évoque un paysagisme ou un naturalisme abstrait pour définir l’œuvre de son ami artiste. De cette abstraction émerge une peinture sensorielle et sensuelle qui a toujours pour départ la nature, sans doute les paysages de la Loire qu’il côtoie durant ses années d’enseignement à Angers, avant de partir en 1956 à Versailles.


Les œuvres de James Guitet figurent dans de nombreuses collections publiques, au musée d’Arts de Nantes, au musée national d'art moderne, au musée d'art moderne de la Ville de Paris, au musée Cantini de Marseille et au musée des Abattoirs de Toulouse.

« Cet artiste discret, en dehors du tumulte des modes, a toujours aspiré au silence. Peut-on parler de silence à propos de la peinture ? Evidemment puisque, on le sait, certaines peintures crient et que d'autres, même, braillent. L'œuvre de Guitet est aux antipodes de cet art pathologique »

Michel, Ragon, 2000.

Art des 20e et 21e siècles

Sans titre

James Guitet (1925-2010)

1956

Agrandir l'image jpg 151Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
James Guitet, Sans titre, 1956, huile sur panneau

Huile sur panneau

2017-10-1

Acquisition dans le commerce de l'art avec l'aide du Fonds régional d'acquisition des musées - FRAM - Etat / Région.

H. 40 cm - L. 80 cm

Ma pratique picturale n’est pas motivée par les choses de la nature mais par la nature des choses.

Peintre et graveur, né à Nantes en 1925 (il meurt en 2010 à Seynes dans le Gard), James Guitet étudie à l’école des beaux-arts de Nantes de 1942 à 1944. Il est considéré comme l’un des meilleurs représentants de la seconde génération des peintres de l’abstraction lyrique.

Dans cette œuvre inédite de 1956, les formes imbriquées animent et rythment la surface picturale, tandis que la fragmentation de la couleur témoigne de l’héritage des artistes de la génération précédente comme Roger Bissière ou Alfred Manessier dont le musée des beaux-arts de Quimper expose une œuvre Le Port bleu (1948, dépôt du MNAM).
C’est un tableau charnière car c’est à cette période que Guitet choisit la voie de la « peinture en matière ».  Il  explore en effet toute la sensualité de la peinture : on sent toute la rugosité de la couche picturale dans ces différentes surfaces colorées qui se juxtaposent dans une construction simple mêlant couleurs chaudes et froides dans un contraste délicat. La « géométrique cadencée » de l’œuvre de Guitet s’explique peut-être par son goût prononcé pour l‘architecture. Le critique d’art, Michel Ragon, évoque un paysagisme ou un naturalisme abstrait pour définir l’œuvre de son ami artiste. De cette abstraction émerge une peinture sensorielle et sensuelle qui a toujours pour départ la nature, sans doute les paysages de la Loire qu’il côtoie durant ses années d’enseignement à Angers, avant de partir en 1956 à Versailles.


Les œuvres de James Guitet figurent dans de nombreuses collections publiques, au musée d’Arts de Nantes, au musée national d'art moderne, au musée d'art moderne de la Ville de Paris, au musée Cantini de Marseille et au musée des Abattoirs de Toulouse.

« Cet artiste discret, en dehors du tumulte des modes, a toujours aspiré au silence. Peut-on parler de silence à propos de la peinture ? Evidemment puisque, on le sait, certaines peintures crient et que d'autres, même, braillent. L'œuvre de Guitet est aux antipodes de cet art pathologique »

Michel, Ragon, 2000.

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