Ecole de Pont-Aven

La Moisson

Émile Bernard (1868-1941)

1888

Agrandir l'image jpg 237Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Emile Bernard (1868-1941) - La Moisson, 1888 - Fusain et aquarelle sur papier, 21,3 x 15 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper

Fusain et aquarelle sur papier

2012-4-1

Achat en 2012 dans le commerce de l’art à Vannes

H. 21,3 cm - L. 15,2 cm

Ce dessin aquarellé participe pleinement des expériences cruciales que Bernard mène durant l’été 1888 à Pont-Aven. Alors qu’il avait brièvement rencontré Gauguin en 1886, cette fois-ci leur relation est construite sur une admiration et une émulation réciproques. De ces recherches stimulantes naissent plusieurs œuvres majeures dont, par exemple chez Bernard, plusieurs scènes de moisson qui annoncent la création du synthétisme. Partant d’un sujet observé, le peintre joue ainsi des taches noires et blanches des costumes se détachant sur les aplats jaunes des champs de blé.

La technique que privilégie l’artiste à ce moment est tout à fait typique en ce qu’elle use de l’épaisseur du trait de fusain pour ménager de larges aplats à colorer ou à laisser en réserve. Les simplifications sont importantes et le traitement des figures prend souvent une tournure caricaturale. Enfin, certains découpages abrupts rappellent l’influence de l’estampe japonaise que Bernard connaissait bien grâce à sa proximité avec Van Gogh.

Ce dessin préfigure certaines des trouvailles graphiques reprises dans la suite composant le recueil des Bretonneries présenté en 1889 au café Volpini.

Ecole de Pont-Aven

La Moisson

Émile Bernard (1868-1941)

1888

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Emile Bernard (1868-1941) - La Moisson, 1888 - Fusain et aquarelle sur papier, 21,3 x 15 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper

Fusain et aquarelle sur papier

2012-4-1

Achat en 2012 dans le commerce de l’art à Vannes

H. 21,3 cm - L. 15,2 cm

Ce dessin aquarellé participe pleinement des expériences cruciales que Bernard mène durant l’été 1888 à Pont-Aven. Alors qu’il avait brièvement rencontré Gauguin en 1886, cette fois-ci leur relation est construite sur une admiration et une émulation réciproques. De ces recherches stimulantes naissent plusieurs œuvres majeures dont, par exemple chez Bernard, plusieurs scènes de moisson qui annoncent la création du synthétisme. Partant d’un sujet observé, le peintre joue ainsi des taches noires et blanches des costumes se détachant sur les aplats jaunes des champs de blé.

La technique que privilégie l’artiste à ce moment est tout à fait typique en ce qu’elle use de l’épaisseur du trait de fusain pour ménager de larges aplats à colorer ou à laisser en réserve. Les simplifications sont importantes et le traitement des figures prend souvent une tournure caricaturale. Enfin, certains découpages abrupts rappellent l’influence de l’estampe japonaise que Bernard connaissait bien grâce à sa proximité avec Van Gogh.

Ce dessin préfigure certaines des trouvailles graphiques reprises dans la suite composant le recueil des Bretonneries présenté en 1889 au café Volpini.

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