École de Pont-Aven

LA MÉRIDIENNE

Jean, Bertrand PÉGOT-OGIER (1877-1915)

1911-1912

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Jean Bertrand Pégot-Ogier (1877-1915) La Méridienne, 1911-1912, huile sur toile, 89,5 x 130 cm, dépôt du musée municipal de Lorient © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

99-1-1

Dépôt du musée municipal de Lorient, en 1999

H. 89,5 cm - L. 130 cm

Bien que Jean-Bertrand Pégot-Ogier ne soit breton ni de naissance ni de souche, son œuvre tout entière est consacrée à la Bretagne. La fortune familiale le dégageant de tout souci matériel, il se consacre exclusivement à la peinture. A Concarneau, il côtoie les chefs de file d’un certain réalisme académique que sont Théophile Deyrolle et Alfred Guillou.

Cette scène d’ivresse n’est pas la première que Pégot-Ogier a peinte. En 1900, il est reçu au Salon des artistes français en présentant deux toiles, Propos de buveurs et L’Eloge du cidre, sacrifiant aux thèmes prisés d’une Bretagne stéréotypée. Mais Pégot-Ogier s’éloigne rapidement des peintres de Concarneau. Un exil à Paris le fait prendre conscience de son identité bretonne et il s’engage au sein des mouvements régionalistes. Si La Méridienne reprend un sujet traditionnel, son traitement relève bien de l’influence synthétiste. La palette colorée, le traitement de la lumière, les larges aplats cernés attestent de la leçon de Gauguin, même si Pégot-Ogier reste proche de l’impressionnisme et surtout d’Henry Moret qu’il considère comme son maître.

École de Pont-Aven

LA MÉRIDIENNE

Jean, Bertrand PÉGOT-OGIER (1877-1915)

1911-1912

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Jean Bertrand Pégot-Ogier (1877-1915) La Méridienne, 1911-1912, huile sur toile, 89,5 x 130 cm, dépôt du musée municipal de Lorient © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

99-1-1

Dépôt du musée municipal de Lorient, en 1999

H. 89,5 cm - L. 130 cm

Bien que Jean-Bertrand Pégot-Ogier ne soit breton ni de naissance ni de souche, son œuvre tout entière est consacrée à la Bretagne. La fortune familiale le dégageant de tout souci matériel, il se consacre exclusivement à la peinture. A Concarneau, il côtoie les chefs de file d’un certain réalisme académique que sont Théophile Deyrolle et Alfred Guillou.

Cette scène d’ivresse n’est pas la première que Pégot-Ogier a peinte. En 1900, il est reçu au Salon des artistes français en présentant deux toiles, Propos de buveurs et L’Eloge du cidre, sacrifiant aux thèmes prisés d’une Bretagne stéréotypée. Mais Pégot-Ogier s’éloigne rapidement des peintres de Concarneau. Un exil à Paris le fait prendre conscience de son identité bretonne et il s’engage au sein des mouvements régionalistes. Si La Méridienne reprend un sujet traditionnel, son traitement relève bien de l’influence synthétiste. La palette colorée, le traitement de la lumière, les larges aplats cernés attestent de la leçon de Gauguin, même si Pégot-Ogier reste proche de l’impressionnisme et surtout d’Henry Moret qu’il considère comme son maître.

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