École de Pont-Aven

BRETONNES AU POULDU

Roderic O'CONOR (1860-1940)

Agrandir l'image jpg 250Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Roderic O'Conor (1860-1940) Bretonnes au Pouldu, fusain sur papier gris, 30,6 x 47,4 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Fusain sur papier gris

75-41-1

Achat en 1975 en vente publique à Brest

H. 30,6 cm - L. 47,4 cm

L’Irlandais Roderic O’Conor bénéficie d’une formation académique à Dublin, Anvers, puis Paris. Son premier séjour à Pont-Aven date de 1887 : il a sans doute été attiré, comme nombre de ses compatriotes, par la réputation de cette colonie d’artistes. En 1892, il loge à la pension Gloanec où il se lie d’amitié avec Armand Seguin qu’il peut aider grâce à ses confortables revenus. Lors du dernier séjour de Gauguin en Bretagne, d’avril à novembre 1894, il le rencontre longuement. Leur amitié explique sans doute que Gauguin lui dédicace deux œuvres.

Ses séjours à Pont-Aven et au Pouldu au contact de peintres marqués par le synthétisme lui font abandonner le style impressionniste qui caractérisait sa peinture. Il réalise beaucoup d’études de paysans bretons et de paysages lors de ses marches dans la campagne. Il privilégie le fusain pour ces croquis sur le vif qui ne sont que rarement des études préliminaires à des tableaux. Cette technique lui permet d’accentuer le dynamisme et la souplesse des lignes avec un sens profond du rythme et de la structuration des plans. Ses pas l’ont sans doute mené vers Moëlan-sur-mer, à mi-chemin entre Pont-Aven et Le Pouldu comme en atteste la coiffe traditionnelle de ces deux jeunes filles.

École de Pont-Aven

BRETONNES AU POULDU

Roderic O'CONOR (1860-1940)

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Roderic O'Conor (1860-1940) Bretonnes au Pouldu, fusain sur papier gris, 30,6 x 47,4 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Fusain sur papier gris

75-41-1

Achat en 1975 en vente publique à Brest

H. 30,6 cm - L. 47,4 cm

L’Irlandais Roderic O’Conor bénéficie d’une formation académique à Dublin, Anvers, puis Paris. Son premier séjour à Pont-Aven date de 1887 : il a sans doute été attiré, comme nombre de ses compatriotes, par la réputation de cette colonie d’artistes. En 1892, il loge à la pension Gloanec où il se lie d’amitié avec Armand Seguin qu’il peut aider grâce à ses confortables revenus. Lors du dernier séjour de Gauguin en Bretagne, d’avril à novembre 1894, il le rencontre longuement. Leur amitié explique sans doute que Gauguin lui dédicace deux œuvres.

Ses séjours à Pont-Aven et au Pouldu au contact de peintres marqués par le synthétisme lui font abandonner le style impressionniste qui caractérisait sa peinture. Il réalise beaucoup d’études de paysans bretons et de paysages lors de ses marches dans la campagne. Il privilégie le fusain pour ces croquis sur le vif qui ne sont que rarement des études préliminaires à des tableaux. Cette technique lui permet d’accentuer le dynamisme et la souplesse des lignes avec un sens profond du rythme et de la structuration des plans. Ses pas l’ont sans doute mené vers Moëlan-sur-mer, à mi-chemin entre Pont-Aven et Le Pouldu comme en atteste la coiffe traditionnelle de ces deux jeunes filles.

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