École française des 17e et 18e siècles

NATURE MORTE AVEC INSTRUMENT DE MUSIQUE

Nicolas De LARGILLIÈRE (1656-1746)

Vers 1695-1700

Agrandir l'image jpg 81Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Nicolas de Largillière (1656-1746) Nature morte avec instrument de musique, 1695-1700, huile sur toile, 79 x 87,3 cm © Musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-169

Legs de Silguy, 1864

H. 79 cm - L. 87,3 cm

 

Les natures mortes de Nicolas de Largillière sont, dans l'ensemble, brillamment traitées dans une harmonie colorée simple. Ici il semble avoir appliqué une technique plus rapide. Certaines parties sont juste esquissées avec une grande précision comme par exemple la poignée du couvercle de la coupe de nacre. L'éclat des matières est rendu par des rehauts de blanc posés assez hâtivement.

 

Largillière demeure un héritier de la tradition nordique : finesse du coquillage et subtiles moirures de la nacre, discret éclat de l'émail plus ou moins translucide de la porcelaine, éclat supérieur des perles, éclat plus sourd du métal de l'aiguière, brillance ou matité du bois, blancheur du papier de la partition opposée au jaunissement de la tranche des livres et à la patine du cuir des reliures agrémentées de dorures, velouté de draperies...

 

L'étude du cahier de musique a permis d'identifier une partie de la partition. Nous pouvons y déceler le début du prologue de la tragédie en musique Phaëton, de Jean-Baptiste Lully, créé à Versailles en 1683. Cet extrait porte le texte "Cherchons la paix dans cet asile".

 

Il semblerait que les pièces notées sur les autres feuilles du cahier rassemblent une collection d'airs célèbres à l'usage des amateurs de musique.

 

 

École française des 17e et 18e siècles

NATURE MORTE AVEC INSTRUMENT DE MUSIQUE

Nicolas De LARGILLIÈRE (1656-1746)

Vers 1695-1700

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Nicolas de Largillière (1656-1746) Nature morte avec instrument de musique, 1695-1700, huile sur toile, 79 x 87,3 cm © Musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-169

Legs de Silguy, 1864

H. 79 cm - L. 87,3 cm

 

Les natures mortes de Nicolas de Largillière sont, dans l'ensemble, brillamment traitées dans une harmonie colorée simple. Ici il semble avoir appliqué une technique plus rapide. Certaines parties sont juste esquissées avec une grande précision comme par exemple la poignée du couvercle de la coupe de nacre. L'éclat des matières est rendu par des rehauts de blanc posés assez hâtivement.

 

Largillière demeure un héritier de la tradition nordique : finesse du coquillage et subtiles moirures de la nacre, discret éclat de l'émail plus ou moins translucide de la porcelaine, éclat supérieur des perles, éclat plus sourd du métal de l'aiguière, brillance ou matité du bois, blancheur du papier de la partition opposée au jaunissement de la tranche des livres et à la patine du cuir des reliures agrémentées de dorures, velouté de draperies...

 

L'étude du cahier de musique a permis d'identifier une partie de la partition. Nous pouvons y déceler le début du prologue de la tragédie en musique Phaëton, de Jean-Baptiste Lully, créé à Versailles en 1683. Cet extrait porte le texte "Cherchons la paix dans cet asile".

 

Il semblerait que les pièces notées sur les autres feuilles du cahier rassemblent une collection d'airs célèbres à l'usage des amateurs de musique.

 

 

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