Ecole française du 19e siècle

Jeune Danseuse javanaise

Paul Lethimonnier (XIXe-XXe)

1889

Agrandir l'image jpg 444Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Paul Le Thimonnier - "Jeune Danseuse javanaise", 1889 - Huile sur toile, 55.4 x 38.4 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © Frédérick Harster

Huile sur toile

Inv. 2022-3-1

Don de l'association des Amis du musée des Beaux-Arts de Quimper

H. 55,4 cm - L. 38,4 cm - P. 1,8 cm

Lors de l’Exposition universelle de 1889, l’esplanade des Invalides accueillit dans la section coloniale un village (kampong) javanais édifié par les Pays-Bas qui exerçaient une emprise commerciale et politique sur l’île depuis le XVIIe siècle. Ceint d’une palissade de bambous, le village - qui regroupait une soixantaine d’habitants - s’animait chaque jour du spectacle fascinant des « danseuses de Djogyakarta » [Yogyakarta]. Celles-ci attirèrent les foules et subjuguèrent tout autant les écrivains, que les artistes et musiciens.  L’une d’entre elles fut choisie pour modèle par Paul Le Thimonnier, peintre méconnu qui exposa au Salon des Artistes français à partir de 1881.  Il en résulte ce portrait sensible et raffiné qui témoigne de la découverte des cultures et civilisations d’un Orient plus ou moins lointain qui a nourri l’imaginaire de nombreux artistes de l’École de Pont-Aven ou nabis. Ce beau portrait peint par Le Thimonnier n’en est que plus précieux et illustre le témoignage d’une rencontre passionnante avec les arts de l’Insulinde. Bien des œuvres de Gauguin en gardent le souvenir depuis les créations pour l’auberge de Marie Henry jusqu’aux dernières œuvres tahitiennes.

Ecole française du 19e siècle

Jeune Danseuse javanaise

Paul Lethimonnier (XIXe-XXe)

1889

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Paul Le Thimonnier - "Jeune Danseuse javanaise", 1889 - Huile sur toile, 55.4 x 38.4 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © Frédérick Harster

Huile sur toile

Inv. 2022-3-1

Don de l'association des Amis du musée des Beaux-Arts de Quimper

H. 55,4 cm - L. 38,4 cm - P. 1,8 cm

Lors de l’Exposition universelle de 1889, l’esplanade des Invalides accueillit dans la section coloniale un village (kampong) javanais édifié par les Pays-Bas qui exerçaient une emprise commerciale et politique sur l’île depuis le XVIIe siècle. Ceint d’une palissade de bambous, le village - qui regroupait une soixantaine d’habitants - s’animait chaque jour du spectacle fascinant des « danseuses de Djogyakarta » [Yogyakarta]. Celles-ci attirèrent les foules et subjuguèrent tout autant les écrivains, que les artistes et musiciens.  L’une d’entre elles fut choisie pour modèle par Paul Le Thimonnier, peintre méconnu qui exposa au Salon des Artistes français à partir de 1881.  Il en résulte ce portrait sensible et raffiné qui témoigne de la découverte des cultures et civilisations d’un Orient plus ou moins lointain qui a nourri l’imaginaire de nombreux artistes de l’École de Pont-Aven ou nabis. Ce beau portrait peint par Le Thimonnier n’en est que plus précieux et illustre le témoignage d’une rencontre passionnante avec les arts de l’Insulinde. Bien des œuvres de Gauguin en gardent le souvenir depuis les créations pour l’auberge de Marie Henry jusqu’aux dernières œuvres tahitiennes.

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