Écoles flamande et hollandaise

LA DANSE DE NOCE

Pieter BRUEGHEL II (1564-1638)

Vers 1600

Agrandir l'image jpg 524Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Pieter II Brueghel (1564-1638)- "La Danse de noces", vers 1600 - Huile sur toile, 40 x 47.1 cm - Musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur bois

873-1-10

Legs de Silguy, 1864

H. 40 cm - L. 47.1 cm

Fils aîné de Pieter Bruegel dit l’ancien, Pieter est reçu maître à Anvers en 1584. Il dirige un atelier actif comprenant de nombreux élèves dont Snyders. Il est très tôt connu comme copiste et imitateur de son père (noces villageoises, petits paysages ruraux). Il est l’auteur de scènes rustiques pleines de verve, produites à de multiples exemplaires. Tout en conservant les compositions de son père, il adopte un style anecdotique et coloré que l’on retrouve dans la Danse de noce de Quimper inspirée, sans les copier littéralement, de la Danse de noce du musée de Détroit et du Repas de noces (1568) conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne.

Des paysans sont réunis dans une clairière. La scène se divise en deux parties : un groupe de danseurs au premier plan et un rassemblement autour d’une table au second plan où la mariée et sa famille se détachent sur un fond de drap d’honneur bleu. Occupés à compter l’argent de la dot ou des dons des invités, un greffier (le mari ?) note soigneusement le résultat sous l’œil vigilant d’une femme (la mère de la mariée ?). Une couronne flotte mystérieusement au-dessus de la scène rendant encore plus ambiguë la concentration des acteurs. Les personnages sont traités avec une ironie qui s’approche parfois de la caricature dans les attitudes et les visages. Comme dans beaucoup d’œuvres du peintre, le traitement de la nature, notamment la finesse du petit paysage du fond, s’oppose à la grossièreté de la représentation des paysans. Le sens moral du tableau réside dans la description des travers de l’humanité.

Écoles flamande et hollandaise

LA DANSE DE NOCE

Pieter BRUEGHEL II (1564-1638)

Vers 1600

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Pieter II Brueghel (1564-1638)- "La Danse de noces", vers 1600 - Huile sur toile, 40 x 47.1 cm - Musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur bois

873-1-10

Legs de Silguy, 1864

H. 40 cm - L. 47.1 cm

Fils aîné de Pieter Bruegel dit l’ancien, Pieter est reçu maître à Anvers en 1584. Il dirige un atelier actif comprenant de nombreux élèves dont Snyders. Il est très tôt connu comme copiste et imitateur de son père (noces villageoises, petits paysages ruraux). Il est l’auteur de scènes rustiques pleines de verve, produites à de multiples exemplaires. Tout en conservant les compositions de son père, il adopte un style anecdotique et coloré que l’on retrouve dans la Danse de noce de Quimper inspirée, sans les copier littéralement, de la Danse de noce du musée de Détroit et du Repas de noces (1568) conservé au Kunsthistorisches Museum de Vienne.

Des paysans sont réunis dans une clairière. La scène se divise en deux parties : un groupe de danseurs au premier plan et un rassemblement autour d’une table au second plan où la mariée et sa famille se détachent sur un fond de drap d’honneur bleu. Occupés à compter l’argent de la dot ou des dons des invités, un greffier (le mari ?) note soigneusement le résultat sous l’œil vigilant d’une femme (la mère de la mariée ?). Une couronne flotte mystérieusement au-dessus de la scène rendant encore plus ambiguë la concentration des acteurs. Les personnages sont traités avec une ironie qui s’approche parfois de la caricature dans les attitudes et les visages. Comme dans beaucoup d’œuvres du peintre, le traitement de la nature, notamment la finesse du petit paysage du fond, s’oppose à la grossièreté de la représentation des paysans. Le sens moral du tableau réside dans la description des travers de l’humanité.

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