La Bande noire

LES BAIGNEUSES

André Dauchez (1870-1943)

Vers 1901 ?

Agrandir l'image jpg 226Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
André Dauchez (1870-1948) - Les Baigneuses, 1901- Fusain et peinture à l’essence sur papier, 1 x 1.30 m – musée des beaux-arts de Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper

Fusain et crayons de couleur sur papier

2013-4-1

Don de l’association des Amis du musée des beaux-arts de Quimper, après achat auprès de la galerie Doyen, Vannes, en 2012

H. 100 cm - L. 130 cm

Beau-frère de Lucien Simon, cet artiste est surtout connu des amateurs pour son œuvre gravé, superbe et précieux témoignage de l’attirance qu’il a continûment éprouvée pour les côtes et rivages de la Cornouaille. La famille d’André Dauchez avait acquis, en 1894, la propriété de Ker Gaït à Bénodet dans laquelle il séjourna avec bonheur jusqu’en 1903 avant de s’installer dans sa maison-atelier de la dune de La Palud à Loctudy. Imprégnée d’un symbolisme discret, cette œuvre décrit de modernes naïades (des Bretonnes portant curieusement la coiffe de Pont-Aven) s’ébattant dans un des méandres de l’Odet. Extrêmement travaillé, le premier plan joue superbement des ondulations liquides sur lesquelles se détache, remarquablement dessiné, presque ciselé, le massif de fougères aux longues feuilles découpées. Par ailleurs, l’artiste s’est plu à développer avec un plaisir non dissimulé le motif du pin maritime que l’on retrouve ici, aérien ou touffu et qui densifie la composition sur la gauche et lui apporte une petite touche de mystère. On retrouve à l’arrière-plan, baignée dans une lumière mordorée, une colonie de pins maritimes fermant la rive opposée et dont le traitement simplifié est sans doute un clin d’œil adressé aux applications synthétistes de Pont-Aven. Dernier point de premier intérêt, ce dessin reprend au détail près la peinture présentée par l’artiste en 1901 au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Cette œuvre acquise par l’État  est aujourd’hui affectée à l’ambassade de France à Lisbonne. On peut donc raisonnablement plaider pour une datation proche avec ce dessin qui, par ailleurs, n’est probablement pas une étude pour la toile de 1901, mais bien plutôt une variation jouant sur les possibilités techniques.

La Bande noire

LES BAIGNEUSES

André Dauchez (1870-1943)

Vers 1901 ?

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André Dauchez (1870-1948) - Les Baigneuses, 1901- Fusain et peinture à l’essence sur papier, 1 x 1.30 m – musée des beaux-arts de Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper

Fusain et crayons de couleur sur papier

2013-4-1

Don de l’association des Amis du musée des beaux-arts de Quimper, après achat auprès de la galerie Doyen, Vannes, en 2012

H. 100 cm - L. 130 cm

Beau-frère de Lucien Simon, cet artiste est surtout connu des amateurs pour son œuvre gravé, superbe et précieux témoignage de l’attirance qu’il a continûment éprouvée pour les côtes et rivages de la Cornouaille. La famille d’André Dauchez avait acquis, en 1894, la propriété de Ker Gaït à Bénodet dans laquelle il séjourna avec bonheur jusqu’en 1903 avant de s’installer dans sa maison-atelier de la dune de La Palud à Loctudy. Imprégnée d’un symbolisme discret, cette œuvre décrit de modernes naïades (des Bretonnes portant curieusement la coiffe de Pont-Aven) s’ébattant dans un des méandres de l’Odet. Extrêmement travaillé, le premier plan joue superbement des ondulations liquides sur lesquelles se détache, remarquablement dessiné, presque ciselé, le massif de fougères aux longues feuilles découpées. Par ailleurs, l’artiste s’est plu à développer avec un plaisir non dissimulé le motif du pin maritime que l’on retrouve ici, aérien ou touffu et qui densifie la composition sur la gauche et lui apporte une petite touche de mystère. On retrouve à l’arrière-plan, baignée dans une lumière mordorée, une colonie de pins maritimes fermant la rive opposée et dont le traitement simplifié est sans doute un clin d’œil adressé aux applications synthétistes de Pont-Aven. Dernier point de premier intérêt, ce dessin reprend au détail près la peinture présentée par l’artiste en 1901 au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts. Cette œuvre acquise par l’État  est aujourd’hui affectée à l’ambassade de France à Lisbonne. On peut donc raisonnablement plaider pour une datation proche avec ce dessin qui, par ailleurs, n’est probablement pas une étude pour la toile de 1901, mais bien plutôt une variation jouant sur les possibilités techniques.

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