La Bande noire

Paysage

Émile-René MÉNARD (1862-1930)

Agrandir l'image jpg 127Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
René Ménard (1862-1930 Paysage, pastel sur papier, 72 x 85 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Pastel sur papier

72-2-1

Achat en vente publique, Hôtel Drouot, Paris, en 1972

H. 72 cm - L. 85 cm

S'il est fréquemment associé aux artistes de la "Bande noire", René Ménard s'en distingue toutefois par son goût pour les visions arcadiennes, revisitant parfois les mythes de l'Antiquité. Nymphes et faunes habitent les mines de Paestum ou peuplent de paisibles rivages méditerranéens. Toutefois, l'art de Ménard n'est pas limité à ce seul registre et la proximité qu'il cultive avec certains artistes comme Charles Cottet, dont il peint un magnifique portrait en 1896 (musée d'Orsay), explique aussi la création d'œuvres plus tourmentées ; ce grand pastel, souvenir possible d'un séjour dans les Alpes, offre une extraordinaire palette de nuances dans des tons assourdis que la lumière irise en certaines parties. Plusieurs vaches, animal hautement prisé par l'artiste, paissent dans une vaste prairie bordée d'une rivière à l'eau étale. La composition, très équilibrée dans la répartition des plans et des masses développe ce paysage simple et grandiose. Virtuose de la technique du pastel, Ménard introduit un petit frémissement grâce à la nature poudreuse de son médium. L'atmosphère de l'œuvre, au sujet parfaitement anecdotique, gagne ainsi en mystère par le scintillement vif ou assourdi du pastel.

La Bande noire

Paysage

Émile-René MÉNARD (1862-1930)

Agrandir l'image jpg 127Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
René Ménard (1862-1930 Paysage, pastel sur papier, 72 x 85 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Pastel sur papier

72-2-1

Achat en vente publique, Hôtel Drouot, Paris, en 1972

H. 72 cm - L. 85 cm

S'il est fréquemment associé aux artistes de la "Bande noire", René Ménard s'en distingue toutefois par son goût pour les visions arcadiennes, revisitant parfois les mythes de l'Antiquité. Nymphes et faunes habitent les mines de Paestum ou peuplent de paisibles rivages méditerranéens. Toutefois, l'art de Ménard n'est pas limité à ce seul registre et la proximité qu'il cultive avec certains artistes comme Charles Cottet, dont il peint un magnifique portrait en 1896 (musée d'Orsay), explique aussi la création d'œuvres plus tourmentées ; ce grand pastel, souvenir possible d'un séjour dans les Alpes, offre une extraordinaire palette de nuances dans des tons assourdis que la lumière irise en certaines parties. Plusieurs vaches, animal hautement prisé par l'artiste, paissent dans une vaste prairie bordée d'une rivière à l'eau étale. La composition, très équilibrée dans la répartition des plans et des masses développe ce paysage simple et grandiose. Virtuose de la technique du pastel, Ménard introduit un petit frémissement grâce à la nature poudreuse de son médium. L'atmosphère de l'œuvre, au sujet parfaitement anecdotique, gagne ainsi en mystère par le scintillement vif ou assourdi du pastel.

Informations annexes au site