Peintures d'inspiration bretonne

MOISSONNEURS EN BRETAGNE

Adolphe Leleux (1812-1891)

Vers 1840

Agrandir l'image jpg 276Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Adolphe Leleux (1812-1891) Moissonneurs en Bretagne, vers 1840, huile sur toile, 21,5 x 27 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

2017-6-1

Achat dans le commerce de l'art en 2017

H. 21,5 cm - L. 27 cm

Adolphe Leleux fut considéré sous le règne de Louis-Philippe comme l’un des pères du réalisme en peinture, et comme l’un des premiers à avoir montré les paysans des plus pauvres régions françaises dans toute leur vérité. Dès 1844, Théophile Gautier salue son talent :

Leleux peint ce qu’il voit avec conscience, sans rien ajouter, sans rien ôter, sans rien arranger.

Sa peinture paraît novatrice parce qu’il n’idéalise pas ses sujets et les restitue jusque dans leur laideur. De plus, il se consacre largement au monde paysan, à commencer par la Bretagne. Son approche des types rustiques semble révolutionnaire. E. du Molay Bacon observe qu’avant M. Leleux

nous ne connaissions des paysans que ceux de Greuze ou de Watteau, qui pis est ceux de M. Demarne.

M. Aldolphe Leleux le premier, a fait des vrais paysans qui ne sont jamais entrés dans la laiterie de Marie‑Antoinette à Trianon.

Peintre autodidacte et bon graveur, Adolphe Leleux expose au Salon de Paris à partir de 1835. Ses sujets bretons apparaissent au Salon dès 1837 et reviennent avec une telle constance qu’ils lui vaudront le surnom de Leleux Le Breton. Se succèdent ainsi : Bas-Bretons (1838), Braconniers bas-bretons (1839), Jeunes filles basses-bretonnes (1840), Korolle, danse bretonne (1842), etc. – cela jusqu’à la fin des années 1870.

Exécuté avec une précision de peinture sur porcelaine, ce petit tableau présente une composition complexe qui pourrait bien être celle d’un grand tableau de Salon, avec ses multiples groupes de paysans, son paysage à plans successifs illuminé par une lumière d’été. Les couleurs sont claires, la manière fluide, sans rapport avec les expérimentations picturales en cours à Barbizon. Grand maître en son temps, Adolphe Leleux est relégué de nos jours au rang de « petit maître », écrasé par l’avènement de Courbet. Un petit maître, toutefois qui joua le rôle de défricheur en se donnant pour fin la stricte représentation du réel.

Peintures d'inspiration bretonne

MOISSONNEURS EN BRETAGNE

Adolphe Leleux (1812-1891)

Vers 1840

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Adolphe Leleux (1812-1891) Moissonneurs en Bretagne, vers 1840, huile sur toile, 21,5 x 27 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

2017-6-1

Achat dans le commerce de l'art en 2017

H. 21,5 cm - L. 27 cm

Adolphe Leleux fut considéré sous le règne de Louis-Philippe comme l’un des pères du réalisme en peinture, et comme l’un des premiers à avoir montré les paysans des plus pauvres régions françaises dans toute leur vérité. Dès 1844, Théophile Gautier salue son talent :

Leleux peint ce qu’il voit avec conscience, sans rien ajouter, sans rien ôter, sans rien arranger.

Sa peinture paraît novatrice parce qu’il n’idéalise pas ses sujets et les restitue jusque dans leur laideur. De plus, il se consacre largement au monde paysan, à commencer par la Bretagne. Son approche des types rustiques semble révolutionnaire. E. du Molay Bacon observe qu’avant M. Leleux

nous ne connaissions des paysans que ceux de Greuze ou de Watteau, qui pis est ceux de M. Demarne.

M. Aldolphe Leleux le premier, a fait des vrais paysans qui ne sont jamais entrés dans la laiterie de Marie‑Antoinette à Trianon.

Peintre autodidacte et bon graveur, Adolphe Leleux expose au Salon de Paris à partir de 1835. Ses sujets bretons apparaissent au Salon dès 1837 et reviennent avec une telle constance qu’ils lui vaudront le surnom de Leleux Le Breton. Se succèdent ainsi : Bas-Bretons (1838), Braconniers bas-bretons (1839), Jeunes filles basses-bretonnes (1840), Korolle, danse bretonne (1842), etc. – cela jusqu’à la fin des années 1870.

Exécuté avec une précision de peinture sur porcelaine, ce petit tableau présente une composition complexe qui pourrait bien être celle d’un grand tableau de Salon, avec ses multiples groupes de paysans, son paysage à plans successifs illuminé par une lumière d’été. Les couleurs sont claires, la manière fluide, sans rapport avec les expérimentations picturales en cours à Barbizon. Grand maître en son temps, Adolphe Leleux est relégué de nos jours au rang de « petit maître », écrasé par l’avènement de Courbet. Un petit maître, toutefois qui joua le rôle de défricheur en se donnant pour fin la stricte représentation du réel.

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