Peintures d'inspiration bretonne

ARRIVÉE DU PARDON DE SAINTE-ANNE-DE-FOUESNANT À CONCARNEAU

Alfred GUILLOU (1844-1926)

1887

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Alfred Guillou (1844-1926) Arrivée du pardon de Sainte-Anne-de-Fouesnant à Concarneau, 1887, huile sur toile, 281,5 x 221 cm, dépôt de l'Etat en 1920 © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

D. 889-9-1

Dépôt de l'État en 1920

H. 281,5 cm - L. 221 cm

Natif de Concarneau, le jeune Alfred Guillou dessine et peint en autodidacte.  Remarqué dès 1860 par le peintre Théodore Lemonnier, Guillou s’inscrit en 1864 à l’Académie Suisse à Paris et est accueilli dans l'atelier de Cabanel où il se lie à Regnault, Bastien-Lepage, Cormon et Théophile Deyrolle. Le premier envoi au Salon en 1867, un Jeune Pêcheur breton, témoigne déjà de l’inspiration et de l’intérêt du jeune peintre. Renonçant à se présenter au Prix de Rome, il retourne dans sa ville natale où il demeurera toute sa vie. Guillou s’attache à représenter des scènes pittoresques concarnoises. Les récompenses et les achats de l’Etat et des musées viendront ponctuer la carrière du peintre.

Le pardon est l'une des principales manifestations de la foi en Bretagne. En costume de fête, portant bannières et statues, hommes, femmes et enfants des environs se rendent par la terre ou la mer au sanctuaire. Ces pèlerins reviennent, en traversant la baie de Concarneau, du grand pardon de Sainte-Anne de Fouesnant, patronne des marins. Suivant une ligne serpentine, une flottille de bateaux à voiles ou à rames revenant de la chapelle traverse la baie de Concarneau pour accoster. Les jeunes filles de la première embarcation ont eu l’honneur de porter à terre le brancard sur lequel est placée la Vierge dorée et la bannière ornée d’étoiles de la sainte patronne. Deux solides pêcheurs traînent le bateau jusqu’au sable sec pour leur permettre de descendre. Les prêtres et fidèles se sont placés dans les innombrables embarcations qui suivent le cortège.

L’ensemble de la toile, noyée dans la lumière rosée du soleil couchant lorsque le ciel se confond avec les reflets de la mer, dégage une impression de calme et de piété populaire.

Peintures d'inspiration bretonne

ARRIVÉE DU PARDON DE SAINTE-ANNE-DE-FOUESNANT À CONCARNEAU

Alfred GUILLOU (1844-1926)

1887

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Alfred Guillou (1844-1926) Arrivée du pardon de Sainte-Anne-de-Fouesnant à Concarneau, 1887, huile sur toile, 281,5 x 221 cm, dépôt de l'Etat en 1920 © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

D. 889-9-1

Dépôt de l'État en 1920

H. 281,5 cm - L. 221 cm

Natif de Concarneau, le jeune Alfred Guillou dessine et peint en autodidacte.  Remarqué dès 1860 par le peintre Théodore Lemonnier, Guillou s’inscrit en 1864 à l’Académie Suisse à Paris et est accueilli dans l'atelier de Cabanel où il se lie à Regnault, Bastien-Lepage, Cormon et Théophile Deyrolle. Le premier envoi au Salon en 1867, un Jeune Pêcheur breton, témoigne déjà de l’inspiration et de l’intérêt du jeune peintre. Renonçant à se présenter au Prix de Rome, il retourne dans sa ville natale où il demeurera toute sa vie. Guillou s’attache à représenter des scènes pittoresques concarnoises. Les récompenses et les achats de l’Etat et des musées viendront ponctuer la carrière du peintre.

Le pardon est l'une des principales manifestations de la foi en Bretagne. En costume de fête, portant bannières et statues, hommes, femmes et enfants des environs se rendent par la terre ou la mer au sanctuaire. Ces pèlerins reviennent, en traversant la baie de Concarneau, du grand pardon de Sainte-Anne de Fouesnant, patronne des marins. Suivant une ligne serpentine, une flottille de bateaux à voiles ou à rames revenant de la chapelle traverse la baie de Concarneau pour accoster. Les jeunes filles de la première embarcation ont eu l’honneur de porter à terre le brancard sur lequel est placée la Vierge dorée et la bannière ornée d’étoiles de la sainte patronne. Deux solides pêcheurs traînent le bateau jusqu’au sable sec pour leur permettre de descendre. Les prêtres et fidèles se sont placés dans les innombrables embarcations qui suivent le cortège.

L’ensemble de la toile, noyée dans la lumière rosée du soleil couchant lorsque le ciel se confond avec les reflets de la mer, dégage une impression de calme et de piété populaire.

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