Peintures d'inspiration bretonne

LE CHAMP DE FOIRE À QUIMPER

Olivier Perrin (1761-1832)

1810

Agrandir l'image jpg 217Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Olivier Perrin (1761-1832) - Le Champ de foire à Quimper, 1810, huile sur toile, 67 x 85 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-822

Don du petit-fils du peintre en 1872

H. 67 cm - L. 85 cm

Issu de la bonne bourgeoisie bretonne, Perrin manifeste des dispositions précoces pour le dessin et fréquente l'atelier du peintre d'histoire Gabriel Doyen, ancien élève du célèbre Carle Van Loo. La Révolution l'oblige à quitter la capitale et il rejoint la Bretagne où il s'établit à Quimper. Eloigné désormais des cercles parisiens, il développe rapidement un style très personnel, à contre-courant des modes artistiques de son temps, préférant à l’idéalisation chère au néoclassicisme contemporain la simplicité plus prosaïque de la vie des paysans cornouaillais. En cela, il est novateur dans la mesure où le thème paysan ne triomphera qu’en 1848 avec Millet et Dagnan-Bouveret.

Cette œuvre constitue en effet une synthèse des sources d’inspiration de l’artiste et des thèmes paysans que les peintres et les lithographes viendront chercher en Bretagne tout au long du XIXe siècle : le marché aux bestiaux, la conclusion des marchés comme l’achat de la vache avec les deux paysans se frappant dans la main, la danse au son du biniou et de la bombarde, les buveurs assis autour de tonneaux, le cabaret avec des gens attablés, buvant et devisant gaiement, le marchand de chapeaux entouré de badauds, le mendiant faisant l’aumône, les joueurs, le bonimenteur avec son étalage de couteaux ou encore ce curieux commerce de cheveux féminins évoqué au premier plan. On y trouve ainsi rassemblées les principales composantes de la société paysanne traditionnelle : les costumes, la danse, la musique, le travail, le boire et le manger. La succession de scènes placées en bandes parallèles dans toute la largeur du tableau permet à l’artiste d’isoler chacune de ces scènes et de donner l’illusion de profondeur. L’ensemble de la toile est baigné dans une lumière jaunâtre qui caractérise cette peinture aux ombres très marquées.

Peintures d'inspiration bretonne

LE CHAMP DE FOIRE À QUIMPER

Olivier Perrin (1761-1832)

1810

Agrandir l'image jpg 217Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Olivier Perrin (1761-1832) - Le Champ de foire à Quimper, 1810, huile sur toile, 67 x 85 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

873-1-822

Don du petit-fils du peintre en 1872

H. 67 cm - L. 85 cm

Issu de la bonne bourgeoisie bretonne, Perrin manifeste des dispositions précoces pour le dessin et fréquente l'atelier du peintre d'histoire Gabriel Doyen, ancien élève du célèbre Carle Van Loo. La Révolution l'oblige à quitter la capitale et il rejoint la Bretagne où il s'établit à Quimper. Eloigné désormais des cercles parisiens, il développe rapidement un style très personnel, à contre-courant des modes artistiques de son temps, préférant à l’idéalisation chère au néoclassicisme contemporain la simplicité plus prosaïque de la vie des paysans cornouaillais. En cela, il est novateur dans la mesure où le thème paysan ne triomphera qu’en 1848 avec Millet et Dagnan-Bouveret.

Cette œuvre constitue en effet une synthèse des sources d’inspiration de l’artiste et des thèmes paysans que les peintres et les lithographes viendront chercher en Bretagne tout au long du XIXe siècle : le marché aux bestiaux, la conclusion des marchés comme l’achat de la vache avec les deux paysans se frappant dans la main, la danse au son du biniou et de la bombarde, les buveurs assis autour de tonneaux, le cabaret avec des gens attablés, buvant et devisant gaiement, le marchand de chapeaux entouré de badauds, le mendiant faisant l’aumône, les joueurs, le bonimenteur avec son étalage de couteaux ou encore ce curieux commerce de cheveux féminins évoqué au premier plan. On y trouve ainsi rassemblées les principales composantes de la société paysanne traditionnelle : les costumes, la danse, la musique, le travail, le boire et le manger. La succession de scènes placées en bandes parallèles dans toute la largeur du tableau permet à l’artiste d’isoler chacune de ces scènes et de donner l’illusion de profondeur. L’ensemble de la toile est baigné dans une lumière jaunâtre qui caractérise cette peinture aux ombres très marquées.

"une oeuvre=une complète" au musée départemental breton

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