Peintures d'inspiration bretonne

LA CATHÉDRALE SAINT-CORENTIN DE QUIMPER

William PARROTT (1813-1869)

Vers 1860

Agrandir l'image jpg 196Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
William Parrott (1813-1869) La Cathédrale Saint-Corentin de Quimper, vers 1860, huile sur papier collé sur bois, 25,5 x 17,8 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur papier collé sur bois

2005-13-1

Achat auprès de Leicester Galleries, avec l’aide du FRAM en 2005

H. 25,5 cm - L. 17,8 cm

Un Anglais ne saurait vivre sans voyager.

Cette assertion de Théophile Thoré au sujet du peintre Bonington, sied parfaitement à William Parrott, né à Overley en 1813, un an avant la levée du blocus continental qui rend de nouveau possible la libre circulation entre le Royaume-Uni et le continent.  Ce peintre britannique, élève du graveur John Pye, expose aux Salons de la Royal Academy, de 1835 à 1863, tout en parcourant régulièrement l’Italie, l’Allemagne et la France. Un premier séjour à Paris est attesté en 1842-1843. Il y revient fréquemment pour y brosser des vues parisiennes comme le Quai Conti  ou les ponts sur la Seine. Il reste toutefois beaucoup moins connu que ses compatriotes Thomas Schotter Boys, John Cart Burgess, William Callow ou William Wyld, qui tous profitent à Paris du vent anglophile qui souffle sur la Monarchie de Juillet.

Comme nombre de voyageurs anglais, William Parrott découvre la Normandie et la Bretagne, attiré par la découverte de paysages nouveaux. Peut-être a-t-il connaissance de trois livres qui ont une forte répercussion en Angleterre, Un été en Bretagne de T.A Trollope, Un été au milieu des bocages et des vignes de L.S Costello en 1840 et le Guide des voyageurs en France de Murray en 1843. En tous les cas, William Parrott profite des nouveaux moyens de transport de l’époque (bateau à vapeur entre Southampton et Saint-Malo à partir de 1840, arrivée du rail à Quimperlé en 1862) pour visiter Nantes, Saint-Malo ou Brest dont il peint ou dessine des vues des quais ou des ports.

A Quimper, le pittoresque de la vue sur la cathédrale et des maisons à pans de bois retient toute son attention. C’est sans doute sur le motif que Parrott peint vers 1860 cette huile sur papier aux dimensions modestes. Ayant un intérêt tout particulier pour le passé architectural, il se livre à une véritable exploration topographique de la cité quimpéroise dont il dépeint les monuments emblématique avec grande précision.

Le peintre a posé son chevalet à l’angle des rues Kéréon et des Boucheries, aujourd’hui lieu touristique par excellence à l’imagerie de carte postale.

Il parvient à créer un effet de perspective saisissant voire inhabituel sur la cathédrale au second plan en attribuant un caractère massif à la maison à pans de bois de gauche d’où se détache l’enseigne « Filet de coton ».

Parrott peint minutieusement l’enfilade des maisons de la rue Kéréon qui mène sur la place Saint-Corentin et guide le regard du spectateur vers les hautes flèches de la cathédrale, érigées par Bigot en 1856, qui permettent de dater, avec plus ou moins de précision, le tableau.

Plusieurs groupes de personnages jalonnent la scène : des femmes en coiffe en pleine conversation au milieu de la rue, une mère et son enfant le long de la rue Kéréon, les deux femmes se rendant au magasin « Filet de coton »… Le peintre tente sans doute d’insuffler un peu de vie dans cette vue topographique.

Peintures d'inspiration bretonne

LA CATHÉDRALE SAINT-CORENTIN DE QUIMPER

William PARROTT (1813-1869)

Vers 1860

Agrandir l'image jpg 196Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
William Parrott (1813-1869) La Cathédrale Saint-Corentin de Quimper, vers 1860, huile sur papier collé sur bois, 25,5 x 17,8 cm © musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur papier collé sur bois

2005-13-1

Achat auprès de Leicester Galleries, avec l’aide du FRAM en 2005

H. 25,5 cm - L. 17,8 cm

Un Anglais ne saurait vivre sans voyager.

Cette assertion de Théophile Thoré au sujet du peintre Bonington, sied parfaitement à William Parrott, né à Overley en 1813, un an avant la levée du blocus continental qui rend de nouveau possible la libre circulation entre le Royaume-Uni et le continent.  Ce peintre britannique, élève du graveur John Pye, expose aux Salons de la Royal Academy, de 1835 à 1863, tout en parcourant régulièrement l’Italie, l’Allemagne et la France. Un premier séjour à Paris est attesté en 1842-1843. Il y revient fréquemment pour y brosser des vues parisiennes comme le Quai Conti  ou les ponts sur la Seine. Il reste toutefois beaucoup moins connu que ses compatriotes Thomas Schotter Boys, John Cart Burgess, William Callow ou William Wyld, qui tous profitent à Paris du vent anglophile qui souffle sur la Monarchie de Juillet.

Comme nombre de voyageurs anglais, William Parrott découvre la Normandie et la Bretagne, attiré par la découverte de paysages nouveaux. Peut-être a-t-il connaissance de trois livres qui ont une forte répercussion en Angleterre, Un été en Bretagne de T.A Trollope, Un été au milieu des bocages et des vignes de L.S Costello en 1840 et le Guide des voyageurs en France de Murray en 1843. En tous les cas, William Parrott profite des nouveaux moyens de transport de l’époque (bateau à vapeur entre Southampton et Saint-Malo à partir de 1840, arrivée du rail à Quimperlé en 1862) pour visiter Nantes, Saint-Malo ou Brest dont il peint ou dessine des vues des quais ou des ports.

A Quimper, le pittoresque de la vue sur la cathédrale et des maisons à pans de bois retient toute son attention. C’est sans doute sur le motif que Parrott peint vers 1860 cette huile sur papier aux dimensions modestes. Ayant un intérêt tout particulier pour le passé architectural, il se livre à une véritable exploration topographique de la cité quimpéroise dont il dépeint les monuments emblématique avec grande précision.

Le peintre a posé son chevalet à l’angle des rues Kéréon et des Boucheries, aujourd’hui lieu touristique par excellence à l’imagerie de carte postale.

Il parvient à créer un effet de perspective saisissant voire inhabituel sur la cathédrale au second plan en attribuant un caractère massif à la maison à pans de bois de gauche d’où se détache l’enseigne « Filet de coton ».

Parrott peint minutieusement l’enfilade des maisons de la rue Kéréon qui mène sur la place Saint-Corentin et guide le regard du spectateur vers les hautes flèches de la cathédrale, érigées par Bigot en 1856, qui permettent de dater, avec plus ou moins de précision, le tableau.

Plusieurs groupes de personnages jalonnent la scène : des femmes en coiffe en pleine conversation au milieu de la rue, une mère et son enfant le long de la rue Kéréon, les deux femmes se rendant au magasin « Filet de coton »… Le peintre tente sans doute d’insuffler un peu de vie dans cette vue topographique.

Informations annexes au site