Peintures d'inspiration bretonne

LES LAVANDIÈRES DE LA NUIT

Yan'DARGENT (1824-1899)

1861

Agrandir l'image jpg 250Ko (Voir légende ci-après) (fenêtre modale)
Yan’'Dargent (1824-1899) - Les Lavandières de la nuit, vers 1861 - Huile sur toile, 75 x 151 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

55-63

Don de l'artiste en 1899, et entré au musée vers 1900 par les soins de son fils

H. 75 cm - L. 151,2 cm

Yan'Dargent, le peintre des fresques de la cathédrale de Quimper, s'est souvenu des légendes de son enfance. Le thème des lavandières est en effet issu du recueil de nouvelles d'Emile Souvestre, Le Foyer breton, paru en 1844.

A la Toussaint, les lavandières lavent leur linceul par les nuits sans lune et sans étoiles. Malheur à l'imprudent, tel le mécréant Postik, qui s'aventure dehors et les rencontre, car elles l'invitent alors à les aider. Il ne peut s'y soustraire et bientôt elles tordent le linge avec tant de force qu'elles lui brisent les os.

George Sand qui appréciait les légendes bretonnes et fit l'éloge du Barzaz Breiz évoquera d'autres "Blanchisseuses du diable" dans ses propres écrits, dont la fameuse Mare au diable. Il existe de nombreuses versions des Lavandières, le plus souvent des femmes expiant, la nuit venue, les péchés commis de leur vivant : travail pendant les jours de repos sacrés, infanticide…Il ne fait pas bon croiser leur chemin, pas plus que celui des Vapeurs de la nuit, les anaonn ou âmes des défunts…

Peintures d'inspiration bretonne

LES LAVANDIÈRES DE LA NUIT

Yan'DARGENT (1824-1899)

1861

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Yan’'Dargent (1824-1899) - Les Lavandières de la nuit, vers 1861 - Huile sur toile, 75 x 151 cm - Musée des beaux-arts de Quimper © Musée des beaux-arts de Quimper

Huile sur toile

55-63

Don de l'artiste en 1899, et entré au musée vers 1900 par les soins de son fils

H. 75 cm - L. 151,2 cm

Yan'Dargent, le peintre des fresques de la cathédrale de Quimper, s'est souvenu des légendes de son enfance. Le thème des lavandières est en effet issu du recueil de nouvelles d'Emile Souvestre, Le Foyer breton, paru en 1844.

A la Toussaint, les lavandières lavent leur linceul par les nuits sans lune et sans étoiles. Malheur à l'imprudent, tel le mécréant Postik, qui s'aventure dehors et les rencontre, car elles l'invitent alors à les aider. Il ne peut s'y soustraire et bientôt elles tordent le linge avec tant de force qu'elles lui brisent les os.

George Sand qui appréciait les légendes bretonnes et fit l'éloge du Barzaz Breiz évoquera d'autres "Blanchisseuses du diable" dans ses propres écrits, dont la fameuse Mare au diable. Il existe de nombreuses versions des Lavandières, le plus souvent des femmes expiant, la nuit venue, les péchés commis de leur vivant : travail pendant les jours de repos sacrés, infanticide…Il ne fait pas bon croiser leur chemin, pas plus que celui des Vapeurs de la nuit, les anaonn ou âmes des défunts…

Clin d'oeil : l'oeuvre incarnée

Lors de l'événement participatif "Le musée recopié" de l'Ecole Parallèle Imaginaire, en mai 2018, les copistes ont dessiné l'oeuvre de leur choix puis avec d'autres copistes ou visiteurs ont incarné celle-ci de manière créative.

Yan'Dargent Les Lavandières de la nuit

Interprétation dansée à 24 min 40

Informations annexes au site