Le Plongeur
Vers 1882
Mine de plomb sur papier
2016-4-1
Achat dans le commerce de l'art en 2016
H. 17 cm ; L. 10 cm
Fils de l’historien Ernest Renan et petit-neveu du peintre Ary Scheffer, Cornelis-Ary Renan fut l’élève de Jules-Élie Delaunay et de Pierre Puvis de Chavannes aux Beaux-Arts de Paris. Intime du peintre Gustave Moreau, il partage avec lui une fascination pour les monstres, nymphes, chimères et s’inspire de mythes et de légendes antiques. Amoureux de la mer, il présente au Salon de 1882 une toile intitulée Le Plongeur ou Le Pêcheur de corail. Une allégorie féminine au buste dénudée se dresse sur le rivage, à ses pieds, sortant de l’eau, épuisé et un jeune homme lui tend un morceau de corail, fruit de sa pêche. Ce dessin en est une première ébauche, au style proche de Pierre Puvis de Chavannes, grand inspirateur des artistes symbolistes. D’un format plus étiré, il met en scène les deux personnages dans des postures différentes : la jeune femme se détache sur une paroi rocheuse et l’attitude du jeune homme est moins implorante.
Réalisée à la mine de plomb, cette étude porte le monogramme de l’artiste en bas à droite. Ary Renan décède en 1900 à l’âge de quarante-trois ans. Il laisse le souvenir d’un peintre-poète raffiné et discret. Le musée de la vie romantique à Paris, ancienne résidence des familles Renan et Scheffer, conserve une importante collection de ses dessins. De même, la maison Ernest-Renan de Tréguier conserve des œuvres de l’artiste. A Quimper, ce dessin complète opportunément le fonds graphique consacré à cette période et où prédomine la figure marquante de Yan’ Dargent ainsi que quelques raretés comme une belle feuille de Jan Toorop.
Le Plongeur
Vers 1882
Mine de plomb sur papier
2016-4-1
Achat dans le commerce de l'art en 2016
H. 17 cm ; L. 10 cm
Fils de l’historien Ernest Renan et petit-neveu du peintre Ary Scheffer, Cornelis-Ary Renan fut l’élève de Jules-Élie Delaunay et de Pierre Puvis de Chavannes aux Beaux-Arts de Paris. Intime du peintre Gustave Moreau, il partage avec lui une fascination pour les monstres, nymphes, chimères et s’inspire de mythes et de légendes antiques. Amoureux de la mer, il présente au Salon de 1882 une toile intitulée Le Plongeur ou Le Pêcheur de corail. Une allégorie féminine au buste dénudée se dresse sur le rivage, à ses pieds, sortant de l’eau, épuisé et un jeune homme lui tend un morceau de corail, fruit de sa pêche. Ce dessin en est une première ébauche, au style proche de Pierre Puvis de Chavannes, grand inspirateur des artistes symbolistes. D’un format plus étiré, il met en scène les deux personnages dans des postures différentes : la jeune femme se détache sur une paroi rocheuse et l’attitude du jeune homme est moins implorante.
Réalisée à la mine de plomb, cette étude porte le monogramme de l’artiste en bas à droite. Ary Renan décède en 1900 à l’âge de quarante-trois ans. Il laisse le souvenir d’un peintre-poète raffiné et discret. Le musée de la vie romantique à Paris, ancienne résidence des familles Renan et Scheffer, conserve une importante collection de ses dessins. De même, la maison Ernest-Renan de Tréguier conserve des œuvres de l’artiste. A Quimper, ce dessin complète opportunément le fonds graphique consacré à cette période et où prédomine la figure marquante de Yan’ Dargent ainsi que quelques raretés comme une belle feuille de Jan Toorop.